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Max Pacioretty doit jouer avec Radulov | Le dernier épisode de 24CH: quand Radulov mange une banane en pleine rencontre

Bonsoir!

Max Pacioretty doit jouer avec Radulov

À 28 ans, et avec une jambe rétablie à 100%, Max Pacioretty est sensiblement le même marqueur qu’il a été durant ses belles années.

Le fait demeure: après 24 matchs, il ne compte que cinq buts à sa fiche, ce qui est plutôt atypique pour un joueur de sa trempe.

Alors, où se situe le problème?

Max est-il un joueur de périphérie? Non! Aucun marqueur de 39 buts n’est ou n’a été un joueur de périphérie durant sa carrière dans la Ligue nationale. C’est impensable! Les gardiens sont trop bons et la proportion de buts enfilés dans les zones névralgique est trop grande pour qu’un attaquant puisse être aussi efficace en oeuvrant dans les corridors.

Seulement, lorsqu’il possède la rondelle, Pacioretty opte pour des trajets linéaires, et non est-ouest. Ainsi, lorsqu’il décampera à l’aile avec le disque, il ne tentera pas de créer une ouverture en revenant sur ses pas ou en traversant l’enclave comme le fait Radulov: il tirera au filet à partir d’une zone à faible pourcentage. Ces séquences en isolé s’incrustent dans notre mémoire et nous donnent l’illusion que Max se limite à la périphérie, alors que, sans la rondelle, personne ne remettra en question son positionnement et ses instincts en zone offensive.

Maintenant qu’on a mis en échec ce mythe tenace, concentrons-nous sur le vrai problème: les chances qu’il obtient. Je ne parle pas nécessairement en termes de quantité, mais en termes de qualité et de type de chances de marquer.

De 2013-2014 à 2015-2016, Pacioretty a marqué 45 buts en recevant des passes traversant la route royale (la ligne imaginaire entre les cercles des mises au jeu qui scinde en deux la zone offensive). 45 sur 106 buts: c’est pas moins de 42% du total inscrit en trois ans par l’un des cinq meilleurs franc-tireurs du circuit Bettman.

Je vous laisse aux soins de Chris Boyle et de Steve Valiquette pour expliquer toutes les subtilités des chances impliquant la route royale. 

Qui donc alimentait Pacioretty la plupart du temps avec ce genre d’offrandes? Desharnais (16 fois), Markov (9 fois) et Plekanec (5 fois).

En 2015-2016, Pacioretty et Desharnais ont été réunis sporadiquement et le Québécois n’a mis en scène aucun but de l’américain à l’aide d’une passe traversant la route royale – ce qui rend son total de 16 passes d’autant plus impressionnant, puisque obtenu en seulement deux saisons.

L’ennui, c’est qu’en ce début de saison, Desharnais et Plekanec ne sont plus l’ombre d’eux-mêmes et peinent à fabriquer des jeux à la vitesse de la Ligue nationale. Pacioretty a été testé aux côtés de Galchenyuk en lever de rideau, mais ce dernier n’est pas reconnu pour réussir beaucoup de passes à travers la route royale – ce qui n’enlève rien à son efficacité en tant que joueur de centre.

On a même essayé Phillip Danault et Torrey Mitchell avec Pacioretty, mais en vain. Ces deux attaquants n’avaient, de toute évidence, pas le profil pour fabriquer les bons jeux pour l’américain.

En fait, avec le vieillissement de Desharnais et Plekanec, le Canadien ne compte plus un grand nombre de passeurs naturels dans son alignement. Il y a Markov, puis Radulov.

Nul doute que Radulov est l’attaquant devant être réuni avec Pacioretty: son rôle en zone offensive est pratiquement analogue à celui de joueur de centre, étant de loin le passeur le plus adroit du Tricolore. Il est le catalyseur de cette équipe et l’un des seuls, avec Galchenyuk, à être en mesure de générer quoi que ce soit à partir d’un néant offensif.

Hier soir, face aux Sharks, Therrien a placé Pacioretty à la gauche de Galchenyuk et Radulov et l’effet a été instantané: le diable de tasmanie a tricoté à l’arrière du filet et repéré l’américain dans l’enclave dès la première présence. Pacioretty n’a pas déjoué Martin Jones, mais, habituellement, il ne rate pas deux fois ce genre de chances.

Le dernier épisode de 24CH: quand Radulov mange une banane en pleine rencontre

Si les épisodes de 24CH sont devenus, depuis deux ans, plutôt lassants et répétitifs, le tout dernier a offert quelques moments intéressants… notamment Radulov qui mangeait une banane en plein match!

Pour la petite histoire, c’est le responsable de l’équipement Pierre Gervais qui a ramassé la pelure et a blagué avec le partisan en arrière, feignant de la lui lancer dans les estrades.

Sur une note plus sérieuse, je retiens les passages suivants…
– Plutôt cool de voir la caméra suivre Shaw dans le vestiaire après ses combats. Le 65 est complètement vidé. C’est fou à quel point ça brûle des énergies, les pugilats… Voilà pourquoi ce n’est pas toujours une stratégie efficace, en fonction des situations de match.
– Graham Rynbend a avoué que même au cours de la saison régulière, les joueurs ne sont jamais à 100% de leurs capacités, ils trainent toujours une ou deux blessures. Son objectif réaliste est d’amener les joueurs à 60% à leur 80/85%…
– Shea Weber était vraiment inquiet de l’état de santé de Nathan Beaulieu lorsque ce dernier a reçu une rondelle à la gorge.
– Mark Barberio a fait rire Michel Therrien avec son look de Pablo Escobar. Le défenseur tient un discours très différent en comparaison avec le camp d’entrainement, alors qu’il avait affirmé que durant la présaison, les joueurs se souciaient seulement de ne pas se blesser (sous-entendant que sa place était acquise). Il est heureux d’avoir une autre chance avec le Tricolore et il compte la saisir.
– Toujours intéressant de voir un joueur comme Gallagher expliquer le système du Tricolore à Charles Hudon, qui arrive de St. John’s.
– Pierre Gervais a décidément une merveilleuse complicité avec les joueurs de l’équipe et c’est beau à voir.
– Jean-Jacques Daigneault ne niaise pas avec le puck quand il dicte les consignes à l’entrainement. Bonne chance, si tu comprends une phrase de travers… #Hehe 

En rafale
– Peter Budaj est un nouveau gardien sous les palmiers de Los Angeles. (98,5 Sports)

– Une grosse perte pour les Pats!

Oh boy. Quand Don Cherry s’en mêle, l’hyperbole n’est jamais loin…

– Le CH ne peut se permettre une autre défaite sur la route. (Journal de Montréal)

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