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Max Pacioretty est en train de dessiner la meilleure saison de sa carrière

Depuis que Max Pacioretty a été transféré du côté de Vegas, en retour, entre autres, de Tomas Tatar et Nick Suzuki, on a la critique aussi facile que lorsqu’il évoluait avec le bleu-blanc-rouge. Aussitôt que l’occasion se présente, les amateurs aiment bien « pointer » Pacioretty en comparant ses statistiques à Tomas Tatar, qui a eu le dessus lors de la campagne 2018-19. L’an passé, Tatar a récolté un total de 58 points, dont 25 buts, en 80 rencontres. Le numéro 67 a pour sa part ramassé 40 points, incluant 22 buts, en 66 duels.

Mais où se situent les deux joueurs au moment de composer ce papier? Qui a le dessus sur qui? Eh bien, avec une récolte de huit points à ses quatre derniers matchs, dont un total de quatre lors du face-à-face d’hier contre les Canucks de Vancouver, Pacioretty est en train d’installer une constance dans son jeu… Quoiqu’il demeure un joueur de séquence depuis qu’il a amorcé sa carrière au sein de la LNH. Néanmoins, avec un total de 34 points (dont 15 buts), il trône au sommet des pointeurs de son groupe, soit quatre points de plus que son camarade Mark Stone.

Mine de rien, il est en train de réaliser la meilleure saison de sa carrière.

Dans le cas de Tomas Tatar, il n’a peut-être pas eu une séquence de huit points en quatre joutes, mais avec une certaine constance depuis le début de la saison, il a réussi à récolter 29 points (12 buts) en 33 matchs, bons pour une moyenne de ,88 point par rencontre. Si on fait le même exercice avec les points emmagasinés par Max Pacioretty, on arrive à une moyenne de ,94. La différence est minime. Les deux sont des membres importants pour leur formation respective, mais il n’en demeure pas moins que le Canadien a nettement eu le dessus dans ce commerce. C’est simple, on doit ajouter Nick Suzuki à l’équation.

Même si le petit numéro 14 a connu une rencontre ardue samedi dernier contre les Wings, il n’en demeure pas moins qu’il est un petit gars spécial. Il possède un sens du hockey à un niveau rarement atteint par un joueur, ce qui fait en sorte qu’il ressemble à un vétéran sur la surface glacée. Dans deux ou trois ans, on pourra certes qualifier cette transaction de « vol en plein jour » de la part de Marc Bergevin.

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