Mercredi soir, après l’incroyable victoire du Canadien de Montréal de 4 à 3 face aux Maple Leafs de Toronto, il n’y avait pas mal que du positif à retenir.
Martin St-Louis était tout sourire devant les médias après les bonnes performances de ses jeunes défenseurs.
Le seul petit point un peu problématique évoqué par les journalistes et St-Louis lui-même était le temps de jeu de Juraj Slafkovsky.
Ce dernier n’avait passé que 10 minutes et 34 secondes sur la patinoire. Seul Jake Evans (9:09) avait un temps de glace inférieur à Slaf.
Martin St-Louis avait donc affirmé que ce n’était pas un temps de glace idéal pour l’ailier slovaque et qu’il tenterait donc à l’avenir de le faire jouer plus.
Cependant, hier à Detroit, c’est le contraire qui s’est produit alors que Slafkovsky n’a passé que 9 minutes et 34 secondes sur la patinoire.
Il a été le joueur le moins utilisé de la rencontre, et ce, comptant les deux équipes.
Pour vous donner une idée, le joueur du CH qui a eu le temps de glace le plus bas après Slafkovsky est Evgenii Dadonov avec 12:02.
C’est une différence de près de trois minutes.
Voilà donc pourquoi, selon Gaston Therrien, si Martin St-Louis n’est pas en mesure de faire jouer Slafkovsky davantage, il est préférable d’envoyer le jeune slovaque à Laval.
« Envoyez Slafkovsky jouer à Laval, il ne joue pas assez de minutes pour apprendre! » pic.twitter.com/wGFs3dYuMQ
— L'Antichambre (@Antichambre) October 15, 2022
Honnêtement, je suis d’accord avec cela. Si St-Louis est pour faire jouer Slafkovsky moins de dix minutes par match, mieux vaut l’envoyer à Laval pour son développement.
9:34 de temps de glace, ce n’est vraiment pas suffisant pour développer un jeune joueur de la trempe de Slaf.
Surtout considérant le fait qu’il est un premier choix au total.
C’est sûr qu’avec trois avantages numériques et trois désavantages numériques pour le CH dans le match, le temps de glace de Slafkovsky en a pris un coup.
Cela n’explique pas tout cependant.
Il faut comprendre que ce n’est pas vraiment une question de performance pour l’instant qui obligerait le CH a envoyer Slafkovsky à Laval.
En effet, jusqu’à présent, en deux matchs, l’ailier slovaque n’a pas semblé dépassé par les évènements comme c’est arrivé à quelques reprises pendant le calendrier préparatoire.
Il est clair que le numéro 20 du CH ne s’est pas tant démarqué, mais au moins, il semble être à sa place lorsqu’il est sur la glace.
Il est en mesure d’exécuter de bonnes passes et de créer de bons jeux.
Toutefois, 9:34 de temps de jeu n’est vraiment pas suffisant pour qu’il puisse réellement se démarquer.
Bref, c’est donc un dossier qu’il faudra surveiller de près lors des prochains matchs, car il est clair que l’état-major du Tricolore ne laissera pas Slafkovsky jouer en dessous de dix minutes par match durant 82 matchs.
Mieux vaut qu’il aille dominer à Laval dans ce cas-ci.