Martin St-Louis et Randy Cunneyworth ont des fiches presque identiques derrière le banc du CH

Le 9 février dernier, Martin St-Louis devenait entraîneur-chef (par intérim) du Canadien de Montréal afin de remplacer Dominique Ducharme. Il acceptait alors de diriger l’une des équipes les plus colorées de l’histoire du sport, même s’il n’avait aucune expérience au niveau professionnel derrière un banc de la LNH. Et cela, on se rappelle, avait causé des doutes dans l’esprit d’une tonne de partisans et d’experts.

Aujourd’hui, soit pratiquement neuf mois plus tard, les doutes à l’endroit de St-Louis ont été dissipés. Il fait du bon travail derrière le banc du Canadien, même si la fiche de l’équipe depuis son embauche (19-25-5) n’est pas nécessairement excellente. Il ne faut pas le juger simplement sur ses résultats, toutefois, puisqu’il est arrivé alors que la saison était déjà terminée dans la tête de plusieurs gars. Il n’avait pas nécessairement le contrôle sur tout ce qui se passait, l’an dernier.

Or, il est tout de même intéressant de noter que la fiche de St-Louis comme entraîneur du Canadien ressemble drôlement à celle d’un gars qu’on a aimé détester à Montréal, soit Randy Cunneyworth.

Après 50 matchs, Cunneyworth avait goûté à 18 victoires. St-Louis, lui, a remporté 19 de ses 49 premiers duels derrière le banc. Je disais que les fiches des deux gars se ressemblaient… Mais en prenant un pas de recul, on réalise qu’elles sont pratiquement identiques :

Le contexte est assez similaire également. Cunneyworth, à l’image de St-Louis, est lui aussi venu à la relève derrière le banc en étant nommé entraîneur-chef par intérim. Il remplaçait, à l’époque (saison 2011-2012), Jacques Martin.

La différence, c’est que l’anglophone n’a pas été capable de prouver à ses patrons qu’il méritait le poste d’entraîneur-chef du CH. Le fait qu’il ne parlait pas français a assurément joué dans la balance, mais bon.

Et l’autre aspect auquel il faut penser, c’est que Cunneyworth est arrivé en poste alors que l’équipe n’était pas encore en train de couler. Lorsqu’il a été engagé, le Canadien avait une fiche de 13 victoires, 12 défaites et 7 revers en temps supplémentaire. Il aurait pu trouver le moyen de redresser la barque, chose qui n’est jamais arrivée au final.

Le club a fini par perdre 32 de ses 50 derniers matchs, en route pour obtenir le troisième choix au total du repêchage de 2012 (Alex Galchenyuk).

Il est donc un brin normal de voir que l’optimisme y soit encore dans le cas de Martin St-Louis. Même si sa fiche est similaire à celle de Cunneyworth, il y a un monde de différences entre les deux cas. Le but de l’article n’est pas de critiquer le travail réalisé par le Québécois derrière le banc. Loin de là, même. 

Caufield et Suzuki, pour ne nommer que ceux-là, ont également progressé en fou depuis l’arrivée du Québécois. Conneyworth a-t-il fait la même chose, lui?

N’écartons pas le fait non plus que St-Louis a réussi à remporter ces matchs-là sans l’aide d’un Carey Price en grande forme… En plus de passer par une période de reconstruction. Ça pèse dans la balance, ça aussi.

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