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Martin St-Louis a choisi de critiquer son capitaine Nick Suzuki

Nick Suzuki ne connait pas un début de saison à la hauteur des attentes. Au-delà de son différentiel de -4 et sa maigre contribution offensive, c’est tout l’ensemble de son jeu qui n’est pas à point. 

Évidemment que s’il n’était pas le capitaine et qu’il n’avait pas autant de responsabilités, peu de gens en parleraient, mais la réalité est autre.

Avec la blessure de Kirby Dach, il devient le moteur principal de l’équipe et jusqu’à maintenant, ce n’est pas concluant

Est-ce que c’est inquiétant? Non, car la saison est jeune et que Suzuki a déjà connu des petits creux de vague, mais Martin St-Louis a tout de même été interrogé à ce sujet, tel que le rapporte Jonathan Bernier.

Je m’attendais à une réponse de type « cassette » de la part de l’entraîneur, mais la sienne à de quoi surprendre.

«C’est sûr qu’il doit être meilleur. Avec le nombre de minutes qu’il joue, il faut qu’il nous en donne plus». – Martin St-Louis

Cette réponse a de quoi surprendre, car l’entraîneur critique rarement ses joueurs ouvertement, encore moins son capitaine, qui n’a pas grand chose à se reprocher depuis l’arrivée St-Louis.

Même si la question était au sujet de Suzuki, il aurait pu dévier la question vers d’autres joueurs, pour d’autres raisons. Par exemple, il aurait pu s’attarder sur les pénalités non-nécessaires écopées par Juraj Slafkovsky lors du dernier match, mais on y reviendra aux infractions.

C’est clair que St-Louis veut envoyer un message à son capitaine, mais en même temps, il ne semble pas très alarmé par la situation.

Il semblait beaucoup plus dérangé par les pénalités qu’on pris ses joueurs lors des derniers matchs.

En même temps, peut-il en être autrement? Son équipe n’arrive pas à créer du momentum et ça empêche ses meilleurs éléments offensifs à l’exception de Suzuki de fouler la patinoire.

Avec ses propos, soit il est vraiment tanné, soit il évolue comme entraîneur et nous offre une nouvelle facette de son coaching.

Je pense vers la deuxième option, car le Tricolore doit évoluer comme équipe et reconnaître que certaines erreurs ne sont pas acceptables. St-Louis n’est plus là pour protéger constamment ses joueurs derrière la reconstruction et les expose tranquillement aux critiques de sa part.

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