Il faut parler du lent début de saison de Nick Suzuki

Non, Nick Suzuki ne connaît pas le début de saison espéré.

Le capitaine du Canadien doit mener par l’exemple parce qu’il est le plus haut salarié de l’équipe chez les joueurs actifs et parce qu’il porte le « C » sur son chandail.

Il doit être le meilleur joueur du CH… Et ce n’est pas le cas en ce moment.

Suzuki a des déboires offensifs (une passe en trois matchs) et son implication sur la patinoire est minime. Il a été sur la glace pour un seul but du Canadien depuis le début de la campagne… Et à l’inverse, l’équipe adverse a marqué à sept reprises lorsqu’il était sur la patinoire.

Ouch. Ce n’est pas un très beau ratio, on s’entend… 

Pourtant, on sait que le jeune homme a de belles qualités défensives dans son sac à outils. Y a-t-il une raison valable qui se cache derrière ses récents insuccès?

Prenez l’adjectif que vous voulez pour décrire la situation… Mais ce n’est pas élégant en ce moment.

Je regardais la rencontre contre le Wild hier soir et il y a un élément qui m’a frappé.

Suzuki joue (beaucoup) trop dans la dentelle… Et il ne fait pas assez confiance à son tir. On dirait que c’est encore pire en avantage numérique, d’ailleurs.

Je m’ennuie du temps où on voyait le capitaine dégainer au filet alors qu’il était positionné à la hauteur des cercles avec l’avantage d’un homme. Je comprends le fait qu’il veut trouver son ami Cole Caufield pour lui permettre de marquer des buts… Mais à un certain moment donné, c’est du pareil au même.

Je l’ai dit dans le passé et il faut le redire. Le jeu parfait ne marchera pas toujours. Parce qu’au fond, les différents clubs étudient le powerplay du Canadien… Et si les joueurs adverses sont en mesure de couper la fameuse passe transversale, l’avantage numérique du CH devient vraiment inoffensif.

Le pire, c’est que Suzuki est doté d’un excellent tir du poignet. Il est autant précis que puissant… Mais il doit l’utiliser davantage. Tu ne marques pas des buts si tu ne lances pas au filet, right? 

La bonne nouvelle, c’est qu’on est encore au tout début de la saison et qu’il n’y aucune panique pour l’instant. Tous les joueurs peuvent avoir des moments difficiles comme c’est le cas avec le #14 en ce moment…

Par contre, Suzuki devra se réveiller avant qu’il ne soit trop tard. Il est, encore une fois, le meneur incontesté de la formation de Martin St-Louis et s’il ne donne pas le bon exemple sur la patinoire, ses coéquipiers vont suivre sa mauvaise énergie.

C’est là que ça pourrait commencer à devenir dangereux. 

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