Le balayage des Hurricanes par les Bruins a engendré une situation qui n’est pas nécessairement optimale : entre le match #4 de la finale de conférence et le début de la finale de la Coupe Stanley, ils auront eu droit à une pause de 11 jours.
Ça aide à panser les blessures, mais il faut aussi éviter d’accumuler un peu de rouille. Pour que les joueurs demeurent alertes, des matchs simulés ont été prévus par l’équipe.
La fièvre des séries est tellement forte à Boston que les fans se sont rassemblés massivement au TD Garden pour assister à ce duel aujourd’hui!
To follow up attendance report here at #NHLBruins scrimmage, TD Garden holds 17,565 so if it is indeed 16,000 fans or even close to that here tonight, that’s amazing! B’s fans showing their love!
— Jimmy Murphy (@MurphysLaw74) 23 mai 2019
Durant l’événement, Brad Marchand s’est blessé légèrement à une main, mais plus de peur que de mal.
Marchand : une petite frayeur avant la finale https://t.co/zmXIMNxkzH
— RDS (@RDSca) May 24, 2019
On peut parier que les Blues ne se seraient pas plaints si Marchand avait dû manquer un match ou deux à la suite de cette blessure!
Brad Marchand est un pion très important pour les Bruins. Pour le meilleur et pour le pire. Il est capable d’être très utile, lui qui noircit régulièrement la feuille de pointage. Sinon, il peut déconcentrer (ou faire l’imbécile, selon le point de vue) facilement l’adversaire pour lui faire perdre la tête.
Il est inutile de faire un palmarès de ses frasques, mais laissons tout de même un lien ici pour «apprécier» l’étendue de son imagination.
Donc, pour mettre les chances de leur côté, les Blues doivent neutraliser la peste des Bruins, c’est certain que ça fait partie de leur stratégie.
Patrick Maroon n’a pas eu la langue de bois quand il a abordé le sujet. Il a son idée pour réduire les efforts d’intimidation du #63.
Maroon on Marchand: “Brad is a guy you’ve just got to leave alone. Don’t even look at him. As a player like me, when guys are engaged, I’m more engaged. If guys are talking and trying to get under my skin, I’m more effective because you feel like you’re doing your job. (1/2)
— Jeremy Rutherford (@jprutherford) May 23, 2019
Lui-même un joueur qui aime déranger son opposant, Maroon avoue que plus il voit que ça fonctionne, plus ça le motive. Comme c’est le cas avec Marchand.
«Brad est un joueur que l’on doit ignorer. Même pas le regarder. Il est un joueur comme moi. Quand l’adversaire mord, ça me motive. Si on essaie de me parler et de rentrer dans ma peau, ça me motive parce que je sais que je fais bien mon travail.» – Patrick Maroon
Difficile de contredire l’attaquant de puissance des Blues. C’est très facile à dire, mais plus difficile à faire dans l’intensité du moment, quand Marchand vient te lécher le visage ou te renverser. Il a ce don de faire perdre la tête!
Mais bon, admettons que les Blues réussissent à ignorer Marchand… ils vont tout de même devoir percer la muraille Tuukka Rask!