Marc Bergevin part la tête haute (et il fait bien)

C’est la fin d’une ère à Montréal. Marc Bergevin n’est plus le DG du Canadien de Montréal.

Malgré tout, il part la tête haute (et il fait bien).

À la suite de son congédiement, Bergevin a dit ses derniers adieux aux partisans montréalais.

Bonjour à toutes et à tous,

Faire ses adieux à une organisation telle que le Canadien de Montréal n’est pas chose facile. Je veux quitter l’organisation de la même façon que j’y suis entré… c’est-à-dire avec beaucoup de fierté.

S’il y a un mot qui me vient à l’esprit en ce moment, c’est « merci ».

Merci à tous ceux qui, de près et de loin, ont rendu ce rêve réalisable.

Merci à Geoff pour son dévouement, son soutien et sa confiance tout au long de cette aventure.

Merci aux joueurs, aux entraineurs, à l’équipe de direction, aux recruteurs, et à tout le personnel hockey et administratif que j’ai côtoyés. Sans vous, je n’aurais jamais pu réaliser mon rêve.

Merci aux médias pour leur professionnalisme et votre couverture médiatique de tout instant. Je n’aurais jamais pensé, dans ma vie, avoir plus de visibilité que notre premier ministre.

Et surtout…

Merci aux partisans pour leurs encouragements, leur passion et leur loyauté envers les Canadiens de Montréal.

Ces dernières années ont été riches en émotions et en apprentissages. Vous avez été aux premières loges de mon parcours à la tête de l’organisation. Je ne vous apprendrais rien en vous disant que ce parcours n’a pas été un long fleuve tranquille et que par moment on aurait cru être dans un bon épisode de téléséries. Malgré les embûches, l’organisation que j’ai dirigée, avec beaucoup de passion, s’est toujours relevée. Pour ma part, chaque expérience, bonne ou mauvaise, a fait de moi un meilleur dirigeant.

C’est en 2012 que j’ai accepté, avec fierté, de relever le défi de guider les Canadiens de Montréal vers leur 25e coupe Stanley. Même si j’ai toujours dit que l’objectif était de faire les séries et tout pouvait arriver une fois dans ces dernières, le véritable objectif était de ramener la Coupe à Montréal.

Je sais que vous auriez aimé m’entendre le dire à chaque tournoi de golf, mais cette pensée était derrière chacune des décisions que j’ai prises depuis le premier jour à la tête de l’organisation. L’année dernière nous a permis de nous approcher de l’objectif ultime sans pour autant mettre la main sur le saint Graal. Malgré tout, je suis fier de ce qu’on a accompli en tant qu’organisation. J’espère de tout cœur que cet objectif sera atteint plus tôt que tard.

Montréal est la ville qui a vu mes premiers coups de patin, mais également la ville où j’ai appris à marcher en tant que dirigeant de l’équipe la plus titrée de la ligue nationale. Cette ville et cette organisation auront, à jamais, une place bien importante dans mon cœur.

Ceci dit et malgré le fait que cette épopée tire à sa fin, je suis fier du legs que je laisse à l’organisation. Malgré sa fiche, l’édition actuelle est bien meilleure qu’elle ne le montre et je suis convaincu que les gens qui prendront la relève parviendront à relever le défi.

C’est avec la tête bien haute et avec des souvenirs impérissables que je quitte mon poste de directeur général des Canadiens de Montréal.

Je souhaite à cette organisation et à mon successeur le meilleur des succès possibles pour l’avenir.

Merci encore une fois.

Marc

C’est donc avec la tête haute que Bergevin quitte le navire.

Comme je l’ai mentionné plus tôt, il fait bien. Le DG a été l’un des DGs les plus occupés lors des dernières années. Il a effectué plusieurs transactions importantes.

Comme il le mentionne dans sa lettre, derrière chaque décision, MB pensait à la 25e Coupe Stanley. Son équipe ne l’a peut-être pas gagné, mais elle est passée bien près l’an dernier.

À nous de te dire « merci », Marc!

Ton parcours n’a pas été facile dans l’un des marchés les plus demandants de la LNH, mais tu as su relever le défi avec brio. Beaucoup de gens t’ont critiqué, mais sache que nous sommes très reconnaissants envers ton travail et ta persévérance.

Tu as tout fait pour l’organisation et c’est en raison de ton bon boulot que les partisans montréalais ont pu espérer à une 25e Coupe Stanley.

Si jamais tu décides que l’heure de la retraite a sonné, ce sera pleinement mérité.

Merci pour tout (encore une fois).

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