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Marc Bergevin a une épée de Damoclès au-dessus de la tête

Marc Bergevin sera congédié si le Canadien manque les séries.

Toutes les équipes dans l’Est se sont améliorées cet été. On a parlé ad nauseam de la parité dans la LNH, depuis plusieurs saisons. Force est de constater qu’elle est plus que jamais présente dans la meilleure ligue de hockey au monde : des équipes comme les Oilers ou les Leafs ne sont plus les risées du circuit. Les Hurricanes, les Devils ou encore les Sabres peuvent espérer faire les séries éliminatoires au terme des 82 matchs de saison régulière.

On ne peut pas en dire autant du Canadien. Le plan quinquennal de Bergy est arrivé à terme, sans même avoir pu enfiler une bague de la coupe Stanley autour de l’annuaire. La porte s’est clairement refermée sans jamais vraiment avoir eu la chance de passer celle-ci.

Le Tricolore est l’une des seules équipes qui ne sont pas améliorées cet été. Elle a, au mieux, stagné. Oui, il y a eu l’arrivée de Jonathan Drouin, qui va nous permettre d’oublier Radulov. Mais les départs de Markov, Emelin et Beaulieu vont faire très mal à la défensive du club (surtout lorsque l’on voit par qui ils ont été remplacés) Il n’y a que des points d’interrogation de ce côté-ci de l’alignement, et on ne sait toujours pas qui va le percer. Malheureusement, ce qui se dessine, c’est que ceux qui débuteront du côté de Weber, Alzner, Petry et Benn le 5 octobre prochain au KeyBank Centre, seront là par défaut.

Bergevin, qui répétait souvent que les défensives gagnaient des championnats (et il n’a pas tort), devrait peut-être s’inspirer de ce dicton. Ce n’est certainement pas avec Jerabek à côté de Weber que tu vas te rendre jusqu’en finale. En regardant la façon dont les défenseurs jouaient hier contre les Marlies Leafs de Toronto, tu ne pouvais que te demander comment ils allaient se comporter pendant la saison régulière. Ça faisait peur.

Un constat d’échec

Et puis, les résultats du CH depuis 3 ans sont sur une pente descendante. Après avoir effleuré la finale de la coupe Stanley en 2014, les partisans ont dû se contenter de 18 matchs de séries entre 2015 et 2017, avec en plus une non-participation en 2016, et des éliminations hâtives en 1ere ronde en 2017, et 2e ronde en 2015.

En 2012, l’état-major avait fait des promesses aux partisans. Elles n’ont pas été tenues. Geoff Molson a une confiance aveugle envers Marc Bergevin, tout comme ce dernier envers Michel Therrien… Ce que je veux dire par-là c’est que la patience du propriétaire commence à avoir ses limites. D’autant plus que les résultats ne s’améliorent pas, alors que les années avancent.

Le DG n’a jamais vraiment réussi à bâtir une équipe assez compétitive pour être un contender. En 5 ans, et même si le Canadien connaissait de très bonnes saisons régulières, la formation montréalaise n’est jamais vraiment passée proche de remporter le Saint Graal.

Tout cela pour dire que si le Canadien ne fait pas les séries à la fin de la saison, Marc Bergevin ne sera plus aux commandes de l’équipe. C’est malheureux pour lui, mais son plan n’a pas marché. Sa formation régresse, alors que les autres s’améliorent. C’est un changement de stratégie qu’il faut, et la seule option est une reconstruction. Néanmoins, cela semble peu probable, surtout à Montréal.

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