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Marc Bergevin a réitéré sa confiance envers Claude Julien et Trevor Timmins

Personne ne s’attendait à ce que Marc Bergevin se présente sur le podium pour jeter Claude Julien et Trevor Timmins sous l’autobus, cet après-midi. Ce n’est pas quelque chose qu’un directeur général va faire : le blâme est distribué à l’interne (s’il y a lieu), pas sur la place publique.

Il reste que le DG du Canadien a vraiment tenu à défendre ses deux collègues devant les médias. Il a très clairement réitéré sa confiance en Julien et Timmins, affirmant qu’il était à l’aise avec son staff de recrutement ainsi que son groupe d’entraîneurs. Il a refusé de leur attribuer quelconque blâme pour la situation actuelle du Canadien.

Mais si ce n’est pas de la faute des entraîneurs, du recrutement, ni du développement… À qui la faute? 

Présentement, le Canadien est en bonne position à long terme. Beaucoup d’espoirs, beaucoup de jeunes joueurs et une tonne de choix au repêchage. Voilà la réalité, si vous me demandez : présentement, il n’y a pas nécessairement de faute à attribuer. L’équipe est au coeur d’un reset et fait exactement ce qu’on s’attend d’un club qui n’a pas plongé dans une reconstruction complète. On a aussi besoin de vétérans et Jeff Petry ne peut pas être remplacé – Tatar, lui, produit bien et ses coéquipiers l’adorent.

Si Price et Weber n’étaient pas là, ce serait différent. Mais dans ce reset, on mise autant sur le court/moyen terme que sur le long terme. 

Certains ne seront toutefois pas d’accord avec le fait que Marc Bergevin fasse des séries un objectif en 2020 et en 2021. On aimerait avoir un choix avantageux lors des deux prochains encans, ce qui est légitime.

Par contre, l’état-major de l’organisation montréalaise souhaite inculquer une expérience positive aux jeunes joueurs en les introduisant à un vestiaire gagnant. Les meilleures équipes ne gagnent pas avant d’avoir perdu en séries éliminatoires – dans cette optique, il faut les atteindre pour pouvoir apprendre.

Qu’on le veuille ou non, cette stratégie encourage le développement, une facette organisationnelle qui ne fait pas l’unanimité. Non, on ne repêchera pas nécessairement parmi les cinq premiers. Mais n’oublions pas que l’équipe possède 14 choix en 2020 et 10 choix en 2021. On perd un peu de qualité potentielle, mais on gagne en quantité. Comme Bergevin l’a dit, plus tu as de choix, plus tu as de chances de mettre la main sur un bon joueur.

Et l’équipe compte déjà sur l’une des trois meilleures banques d’espoirs de la LNH, selon les observateurs à travers la ligue. 

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