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L’un des seuls vrais « goon » qui jouent encore dans la LNH est un Québécois

Le hockey demeure un sport où les contacts sont très nombreux. Ça cogne dur avec toute cette testostérone sur la patinoire. Le hockey, c’est physique et cet aspect attire certes des amateurs à assister à un duel opposant deux formations de hockey. Dans l’Ouest, ça brasse encore plus que dans l’Est et c’est ce qui rend cette conférence attirante. Mais parfois, les fils se touchent et une bagarre, sans gants de boxe, explose. Une bataille à poings nus… Un phénomène jadis très populaire, mais qui est devenu presque révolu depuis quelques années.

Dites-vous qu’au football, les contacts sont puissants, lourds et dévastateurs, mais les bagarres ne font pas partie de la culture de ce sport unique.

À mes yeux, les bagarres se doivent d’être bannies du hockey. Il sera impossible de bannir les échauffourées, les rumbles ainsi que les petites luttes ici et là, mais que deux hommes laissent tomber les gains pour se frapper à qui mieux mieux, ça n’a plus sa place en 2019. D’ailleurs, les joueurs qui savent se battre, comme Tom Wilson, par exemple, savent également jouer au hockey. Ces gars-là n’ont plus un rôle de goon, mais un rôle important. Analysez les quatrièmes unités de toute la LNH et vous verrez que les vrais matamores se font TRÈS rares.

À Anaheim, il y en a un : Nicolas Deslauriers. J’adore Deslo, il a réussi à faire sa niche au niveau de la LNH en changeant complètement son style, tout en acceptant de devenir un attaquant au lieu d’un défenseur. Ça vaut tout mon respect. Mais, malheureusement, le rôle qu’il joue est très secondaire. Parmi les joueurs qui se sont battus au moins trois fois cette année, deux sur les six en lice ne jouent pas plus de 11 minutes et il est question de Nicolas Deslauriers ainsi que Ross Johnston.

En 18 rencontres cette année, Deslauriers s’est bagarré plus souvent qu’il n’a obtenu de points. On parle de cinq combats pour quatre points. À l’inverse, Brandon Lemieux a aussi cinq bagarres, mais lui, il détient un plus grand rôle avec les Rangers de New York. Il joue environ 14 minutes par rencontre et il possède 12 points au compteur, dont cinq buts. Il a un rôle important. Si les bagarres sont bannies, il pourrait continuer à jouer la peste et s’inscrire au tableau. Dans le cas de Deslo, il devra peut-être se recycler.

Je l’aime, Deslauriers, mais les bagarres, ç’a fait son temps.

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