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Luc Gélinas soutient que Nick Bobrov n’a pas nécessairement bien repêché dans les dernières années

Le Canadien a réalisé tout un splash hier en annonçant les embauches respectives de Vincent Lecavalier et de Nick Bobrov. Je ne pense pas avoir besoin de vous présenter le premier…

Dans le cas de Bobrov. on parle ici de l’ancien directeur du recrutement européen des Rangers et des Bruins, les deux anciennes organisations de Jeff Gorton. Les deux hommes se connaissent bien et ont travaillé ensemble durant de longues années.

Évidemment, l’annonce a fait du bruit sur les réseaux sociaux hier. On est à Montréal, après tout!

Alors que certains semblent ravis de la venue de Bobrov, un spécialiste des espoirs européens, d’autres sont sceptiques. Le nom de Luc Gélinas entre dans le deuxième groupe que je viens de vous nommer.

De passage au podcast de Tony Marinaro, Luc a réitéré le fait que Bobrov n’a rien cassé au repêchage dans les dernières années. Vous pouvez entendre ses propos dans la vidéo qui suit.

Lorsqu’on regarde les choix qu’il a fait à New York et à Boston, l’opinion du journaliste de RDS se défend.

Les récentes années à New York ont littéralement été catastrophiques au repêchage, surtout lorsqu’on parle de joueurs draftés d’Europe. En 2017 et en 2018, l’équipe se dotait de cinq choix de première ronde et aujourd’hui, seul K’Andre Miller et Filip Chytil sont établi comme joueurs réguliers dans la LNH.

Filip Chytil, Lias Andersson, Vitali Kravtsov, Kaapo Kakko et Nils Lundkvist, des gars sur qui les Rangers fondent (et ont fondé) beaucoup d’espoir, ont tous été repêchés par Bobrov. Du lot, ce sont tous des joueurs qui se dotent d’un talent réel… mais qui ne sont pas capables de s’établir dans la meilleure ligue de hockey sur la planète.

Et à Boston, ce n’était guère mieux. Seul le nom de David Krejci vient brouiller les cartes, un gars qui aura tout fait pour les Bruins lors de son passage de plusieurs saisons là-bas.

Au final, Bobrov n’a peut-être pas fait les meilleurs choix dans sa carrière. Mais, donnons la chance au coureur.

Notons que ce n’est pas lui non plus qui est monté sur le podium pour effectuer ces choix… Alors le blâme n’est pas nécessairement 100 % sur ses épaules. 

Il sera intéressant de voir ce qu’il pourra apporter sur la table avec le Canadien, qui se dote de 92 choix au repêchage en 2022. J’exagère peut-être un brin, mais vous comprenez le principe.

Le club détient plusieurs choix haut placés et la banque pourrait s’agrandir encore plus dans les semaines qui vont suivre avec la date limite des transactions.

Si Bobrov et le groupe de recruteurs font leur boulot, le Canadien en sortira gagnant. À eux de jouer.

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