Antoine Roussel n’a pas la langue dans sa poche, tout le monde le sait. C’est l’une des raisons pourquoi ses passages à TVA Sports sont toujours aussi intéressants. Il a donné son opinion sur les propos de Justin Faulk, qui disait espérer que le voyage au Canada ne soit pas trop long.
Roussel avoue qu’ils entendaient de tels propos avant la COVID-19 et qu’il ne faut donc pas s’arrêter à la pandémie pour expliquer le fait que certains joueurs ne veulent pas jouer au Canada. Il avoue également ne pas être en accord. Selon lui, c’est une opportunité exceptionnelle de jouer au Canada, rien de moins.Avec la pandémie, cependant, plusieurs joueurs risquent de ne pas vouloir venir jouer au Canada, où les mesures sanitaires sont beaucoup plus strictes qu’aux États-Unis.
EF/TJMS: I had a couple of guys tell me this morning that Justin Faulk tweet about Canada is a bad omen for the trade deadline, very bad omen for the trade deadline
I do know of one player who's pretty prominent who has already said to his team, don't even think about Canada
— NHL Watcher (@NHL_Watcher) January 25, 2022
Puis, le sujet d’Émilie Castonguay, qui était l’agente de Roussel a été abordé. Le joueur des Coyotes a avoué avoir cru au départ que Castonguay s’en venait dans l’organisation du Canadien, pour finalement apprendre qu’elle s’en allait avec les Canucks.
On ne peut pas lui en vouloir, même Renaud Lavoie s’est trompé en annonçant la nouvelle sur Twitter.
Il faut également rappeler que Castonguay n’avait pas passé d’entrevue avec le Canadien, malgré les rumeurs contraires qui avaient émané lors du processus d’embauche à Montréal. Selon moi, il s’agit d’une perte pour le Tricolore, puisque Castonguay est extrêmement compétente et j’ai réellement l’impression qu’elle sera en mesure de devenir DG éventuellement dans la LNH.
D’un autre côté, je suis très content de voir que l’organisation des Canucks engage une femme québécoise pour un poste important. On dit souvent qu’il est difficile pour les Québécois de percer comme dirigeant dans la LNH et que si le Canadien ne leur donne pas leur chance, personne ne le fera. Et bien les Canucks viennent de nous prouver le contraire.