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L’Impact pourra s’entraîner à Montréal (contrairement au Canadien)

L’Impact attendait des nouvelles de la Santé publique afin d’obtenir une exception qui permettrait au club de s’entraîner normalement au Stade Saputo, malgré le contexte de la pandémie. Au final, l’équipe de Thierry Henry aura obtenu un véritable coup de pouce en vue des séries éliminatoires.

Olivier Renard a annoncé à l’émission JiC que l’IMFC avait obtenu l’approbation nécessaire des autorités sanitaires.

L’Impact affrontera la Revolution vendredi prochain, et n’aura pas besoin de respecter la quarantaine de 14 jours avant de se présenter sur leur terrain. Une exception très rare, considérant la frontière canadienne et les restrictions d’entrée au pays/dans la province.

Avant d’effectuer un parallèle avec le Canadien, notons que le parcours de l’Impact pourrait être assez court. Samuel Piette ratera le match de barrage en raison du carton rouge écopé lors des dernières minutes du dernier match, et Victor Wanyama ne sera pas de la rencontre puisqu’il est avec le Kenya sur la scène internationale.

Néanmoins, le retour à la maison fera réellement du bien à la formation montréalaise.

«Ça, je dois dire que c’est une aide morale à tous les niveaux. On serait peut-être déjà partis demain ou vendredi vers le New Jersey et, là, ça donne une semaine de plus aux joueurs pour récupérer et profiter de leur famille. Ça va être une quarantaine modifiée, c’est-à-dire: domicile, terrain d’entraînement, domicile, terrain d’entraînement, rien d’autre.»

Ainsi, il n’y aura aucune sortie pour les joueurs – outre le Stade Saputo et leur domicile.

Maintenant, un certain débat peut être lancé par rapport au Canadien. Avant son arrivée dans la bulle, les restrictions étaient sévères à Brossard – et le complexe d’entraînement ne peut présentement pas être ouvert. Est-ce que les choses changeront dans les prochains mois?

Il faut noter que l’Impact s’entraîne à l’extérieur – LA grosse différence là-dedans. Le Canadien s’entraîne à l’intérieur, et il n’est pas dans un contexte de saison. C’est donc différent. 

Mais lorsque ce sera le cas, c’est la zone rouge qui risque de dicter les activités du club (comme dans la LHJMQ). À moins que la Santé publique ne fasse exception pour plaire à la LNH.

Pendant ce temps, il n’y a que le sport de haut niveau qui obtienne le privilège de pratiquer du sport collectif. Les jeunes québécois doivent majoritairement s’en passer – un autre exemple de la différence de privilèges entre les professionnels et le citoyen moyen. Mais ça, c’est un autre débat – un peu plus politique, celui-là.

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