Les statistiques avancées favorisaient le Canada, selon Dave Cameron

Le gros sujet dans l’actualité sportive canadienne aujourd’hui, c’est certainement l’effondrement de Hockey Canada au CMJ.

Pour une deuxième année consécutive, les Canadiens se sont inclinés en demi-finale contre la Tchéquie, une copie conforme à l’élimination à 2024… littéralement.

La Tchéquie menait par deux buts, le Canada créait l’égalité, la Tchéquie marquait dans les derniers instants. Bref, deux défaites crève-coeur de nos favoris et ça va prendre un changement. Après tout, on doit avoir du talent et pas juste des joueurs de rôle.

Ah, mais je l’ai, la parfaite excuse : les statistiques avancées ONT MENTI.

Selon Dave Cameron, qui, j’ose croire, ne sera pas là l’an prochain, les statistiques montraient que sa troupe en a fait assez pour gagner chaque partie.

Ouais, mais malheureusement, les statistiques avancées ne jouent pas sur la glace. Elles peuvent dire n’importe quoi, mais si tu perds le match, tu perds le match. Tu ne peux pas seulement te fier aux statistiques avancées dans un tournoi d’une semaine et demie.

C’mon.

Aujourd’hui, tous les podcasts au Québec ont parlé de ce tournoi. Beaucoup ont dit que ce n’était pas de la faute aux joueurs, mais bien aux dirigeants. Après tout, ce sont eux qui ont mis cette équipe sur pied et qui ont ignoré les Beckett Sennecke, Zayne Parekh, Michael Misa et Carter Yakemchuk de ce monde.

Il faut dire que je n’ai rien contre Cole Beaudoin, Easton Cowan et compagnie, mais ils ont vraiment connu un tournoi affreux. Cela a été laborieux pour eux et ils n’étaient pas de calibre.

La construction de l’équipe est vraiment à revoir et comme l’a si bien mentionné Grant McCagg au balado The Sick Podcast – Recrutes draftcastaucune autre équipe n’aurait laissé autant de talent sur la table. Il a comparé l’équipe canadienne à l’une des équipes américaines des dernières années. Il nous demande d’imaginer cette équipe américaine sans Matthew Boldy, Cam York, Trevor Zegras et Cole Caufield. C’est à peu près ça le Canada cette année.

Au moins, le responsable de cet échec monumental ne s’est pas caché. Non, il ne s’appelle pas « le poteau qui a blessé Matthew Schaefer », ni « les statistiques avancées », il s’appelle Scott Salmond.

En plus, les autres clubs devaient s’acclimater à un environnement différent et à un décalage horaire.

Un tournoi 2025 à oublier. Place à 2026.

En rafale

– Parlant des excuses d’Équipe Canada.

– Il doit être soulagé.

– Wow.

– Bien fait.

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