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Les portes commencent à se fermer pour Patrick Kane

Le dossier des Blackhawks de Chicago retient énormément d’attention présentement. L’équipe est sans aucun doute dans la course pour Connor Bedard et liquide le peu d’actifs qu’il lui reste. Évidemment, les cas de Jonathan Toews et Patrick Kane sont les plus intéressants. Les contrats des deux futurs membres du Temple de la renommée viennent à échéance cet été, mais une transaction ne sera pas facile puisqu’ils commandent tous les deux un salaire exorbitant (10.5 millions $).

Même avec les retenues, ça reste lourd.

En ce qui a trait à Toews, on sait déjà que ses problèmes de santé inquiètent des équipes. Il y a peu de chances qu’il soit échangé, mais si jamais ça arrive, il y a fort à parier que la transaction sera assortie de plusieurs conditions.

Et pour Kane, ça devient de plus en plus complexe. On sait depuis longtemps qu’il était intéressé à se joindre aux Rangers, mais New York a décidé d’aller dans une autre direction avec Vladimir Tarasenko, ce qui n’a pas plu à Kane. Les Leafs étaient aussi une option, mais pas avec l’acquisition de Ryan O’Reilly. 

Bref, ce sont deux destinations de choix qui ne sont plus possibles pour l’Américain.

De plus, les deux attaquants possèdent aussi des clauses de non-mouvement, leur empêchant ainsi d’être échangés sans leur consentement. Kane serait particulièrement difficile face à son choix de destination. Plus tôt cette semaine, Carlo Colaiacovo a notamment mentionné qu’il était seulement intéressé à aboutir avec les Rangers ou Toronto…

Et selon Stefen Rosner, il aurait même mentionné qu’il ne souhaitait pas se joindre aux Islanders.

Je serais fort surpris que Kane soit aussi fermé, mais j’imagine qu’il est probablement difficile dans ses choix. Kane n’a plus rien à prouver dans sa carrière. Il a déjà remporté trois Coupes Stanley. En remporter une autre serait un bonus. Il peut donc se permettre d’être méticuleux dans son choix d’équipe.

Et avec la formation que les Blackhawks ont bâtie autour de lui cette année, il ne leur doit rien. 

Il faut quand même s’attendre à ce que des équipes prétendantes aux grands honneurs soient de plus en plus agressives sur ce dossier. Une organisation, comme les Hurricanes, qui a plus de 10 millions $ sous le plafond salarial, est à surveiller.

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