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Les Penguins doivent absolument trouver un moyen d’économiser

Les séries des Penguins se sont terminées de façon très abrupte ce printemps, alors que la bande à Crosby a été dominée par les Islanders dès la première ronde.

Si certains ont milité pour qu’une petite reconstruction se fasse, la réalité, c’est que Pittsburgh peut encore profiter des dernières bonnes saisons de Crosby, Malkin et Letang. Cette perspective est beaucoup plus alléchante pour eux.

Malgré la transaction de Phil Kessel, qui a permis de libérer un peu d’espace sur la masse salariale, les Penguins se retrouvent coincés avec peu d’espace pour en venir à une entente avec Zach Ashton-Reese et Marcus Pettersson.

C’est pourquoi un autre échange peut être envisagé par les Penguins et Matt Vensel, qui suit les activités de l’équipe, a ciblé Jack Johnson, Nick Bjugstad et Bryan Rust comme candidats potentiels à être dans la vitrine.

Du lot, Jack Johnson, 32 ans, est probablement le moins intéressant. Son impact sur la masse salariale n’est pas si mal, à 3,25 millions $ par saison, mais il reste encore quatre années à son entente.

Il n’a pas été particulièrement apprécié à sa première saison dans l’uniforme des Penguins, non seulement en raison de son apport offensif limité, mais surtout à cause que son manque de vitesse fait désormais de lui un défenseur très ordinaire dans sa zone.

Nick Bjugstad, 27 ans, acquis en retour de Derick Brassard, demeure un très bon 3e centre à un prix raisonnable, à 4,1 millions $ par saison. Lorsqu’il est en santé, il peut produire à un rythme d’environ 50 points par saison. Malheureusement, depuis qu’il joue à temps plein dans la LNH, sur sept ans, il n’a eu qu’une seule année où il a disputé tous les matchs de son équipe et il a deux autres campagnes de 70 matchs et plus.

Malgré son bilan de santé, vu qu’il reste seulement deux ans à son pacte, Bjugstad est une option très intéressante pour une équipe à la recherche de punch offensif.

Quant à Bryan Rust, 27 ans, il demeure un joueur qui, avec les Penguins, a démontré qu’il peut compléter un trio offensif tout en étant très utile dans les missions défensives. Il a toutefois perdu son poste aux côtés de Sidney Crosby lorsque Jared McCann a été obtenu l’hiver dernier et sa production offensive s’en est ressentie.

Sa moyenne des trois dernières années, soit d’un point à tous les deux matchs, pourrait donc être trompeuse, donc son salaire de 3,5 millions $ par saison pour les trois prochaines campagnes pourrait très bien rebiffer certains DG.

La meilleure option pour libérer du salaire, parmi les trois joueurs, c’est Nick Bjugstad, mais il demeure aussi le joueur que Mike Sullivan veut possiblement le plus conserver dans son alignement.

Dans les faits, toute cette situation risque de devenir très difficile à gérer par Jim Rutherford. Oui, il a sacrifié plusieurs choix au repêchage et des espoirs depuis quelques saisons afin d’aller chercher des renforts pour aller loin en séries. Et ça a fonctionné, avec deux Coupes Stanley consécutives.

Le problème, c’est que pour compenser un pipeline d’espoirs plutôt faible, le futur membre du Temple de la Renommée a compensé avec des contrats trop généreux à des joueurs de son alignement, comme celui à Bryan Rust ou à Patric Hornqvist qui, à 32 ans, risque de ne plus valoir les 5,3 millions $ annuels qu’il doit recevoir pour encore quatre ans. Le Suédois est clairement payé pour ce qu’il a déjà réalisé et non pour ce qu’il va apporter aux Penguins d’ici la fin de son entente.

Sinon, sur le marché des joueurs autonomes sans compensation, il a donné un pont d’or à des joueurs qui ne le méritent pas. L’an dernier, ce fut Jack Johnson et je suis prêt à parier que dans deux ans, on se demandera encore pourquoi il a accordé un contrat de six ans à Brandon Tanev.

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