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Les Oilers n’auraient pas assez de leadership pour Ilya Kovalchuk

Selon quelques directeurs généraux, la valeur d’Ilya Kovalchuk est moins élevée qu’on peut le penser. Je vous rappelle pourtant que, pas plus tard que cette semaine, certains l’évaluaient à un choix de première ronde. Je vous rappelle également qu’au moment d’écrire ce billet, Kovy ne veut ni penser à une transaction ni à une prolongation de contrat. En résumé, il souhaite vivre le moment présent avec l’équipe pour laquelle il évolue actuellement.

Ajoutons à cela qu’on peut en faire ce que l’on veut, que l’on peut créer nos propres conclusions, mais sa conjointe est venue visiter la ville de Montréal cette semaine (hier).

Mais pourquoi les chances qu’il quitte l’environnement du Canadien peuvent-elles être moins élevées qu’on peut l’imaginer? Dans un premier temps, les formations aspirantes ne pourraient pas lui offrir le même environnement qu’à Montréal (il a du plaisir avec ce groupe). En second lieu, il ne pourrait certes pas obtenir un rôle principal (ce qui pourrait le chatouiller), comme avec le Canadien. Au sujet des équipes aspirantes, les Bruins, les Flames et les Oilers seraient, en date d’aujourd’hui, les clans les plus intéressés à ses services.

Quand on parle d’environnement, voici l’une des facettes qu’une équipe doit comporter :

«Pour qu’il soit aussi utile, il faut qu’il joue, 17, 18 minutes par match. À cause de son faible salaire, toutes les équipes peuvent aller chercher Ilya Kovalchuk à la date limite des échanges, autant elles ne sont pas toutes en mesure de lui offrir ce type d’environnement. Les équipes intéressées à lui doivent avoir un leadership qui est fort. Les Oilers? Pas sûr. Les Penguins? Oui.» – M.-A. Godin

En ce moment, on jubile. On aime le numéro 17 du Canadien de Montréal puisqu’il offre la meilleure version de lui-même. Mais ça demeure tout de même qu’un bref échantillon et ce ne sera peut-être pas suffisant pour les homologues de Bergevin de déposer une proposition incluant un choix de premier ou second tour. Donc, au final, tous ces points pourraient faire en sorte que le Russe ne quitte pas la métropole d’ici le 24 février.

Le positif : il donne un show et juste ça, ça attire les partisans à se déplacer.

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