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Les Canucks ont demandé aux médias d’arrêter de parler en mal du club

D’entrée de jeu, je vous mets au défi. Dans le texte suivant, remplacez les mots « Canucks » et « Vancouver » par « Canadien » et « Montréal » et imaginez les réactions ici au Québec.

À Vancouver, ça va assez mal. Le club n’a pas le début de saison escompté et tout le monde veut la tête de tout le monde en ville.

Évidemment, pas besoin de vous dire qu’en Colombie-Britannique, ça chiale fort. Dans les médias, les articles ne sont pas positifs parce qu’il n’y a rien de bien à en dire.

Et ça, les Canucks sont tannés… et ils ont pris les « grands moyens » pour s’en sortir.

Pour faire cesser les commentaires négatifs, les Canucks ont demandé (en privé) aux médias de cesser de parler en mal du club. En gros, on leur a demandé de trouver du positif à dire.

Et pas besoin de vous dire que ça a mal passé.

Après tout, il faut mentionner que ça ne se demande pas. Si les Canucks veulent qu’on parle en bien d’eux, ils n’ont qu’à trouver des raisons pour qu’on parle en bien d’eux. Et en ce moment, avec 12 points en 16 matchs et après les changements survenus cet été, il est clair que c’est trop peu.

Pour certains animateurs de B.C. qui jasent de hockey, ça ne passe pas.

Je vous laisse écouter le court segment, mais en gros, c’est le festival du « vous avez juste à gagner » et  du « vous êtes chanceux qu’on se préoccupe encore de vous ».

Et c’est vrai : si les médias veulent, ils n’ont qu’à éviter le sujet. Ce serait plus positif.

Imaginez, vraiment, si ça avait lieu à Montréal. Ça chialerait sur un moyen temps et ce serait tout à fait normal.

J’ai bien hâte de voir comment les Canucks vont racheter leur début de saison… et cet épisode-là.

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