Les 12 espoirs les plus importants du CH : les positions 3 et 4

Il nous reste donc quatre joueurs à départager dans notre décompte de fin de saison des 12 espoirs les plus importants du CH, que nous avions débuté ici et poursuivi . À ce stade-ci, vous vous doutez pas mal des noms restants sur la liste. Alors qui de Romanov, Suzuki, Caufield et Kotkaniemi se méritera la première place? Dans quel ordre les retrouvera-t-on?

On va se le dire tout de suite, la lutte sera très serrée… et les avis très, très partagés.

Mais au bout du compte, au-delà du potentiel brut qui ne varie pas tant que ça entre les quatre finalistes – ils ont tous des qualités dominantes et des faiblesses dans leur jeu – ce qui fera le plus pencher la balance en faveur d’un athlète plutôt qu’un autre sera la réponse à cette question : qui a le plus de chances de devenir le futur joueur le plus utile (MVP) du Canadien?

Conséquemment, le degré d’assurance qu’un joueur x atteigne son plein potentiel et l’utilité qu’on envisage pour lui au sein de l’équipe risque de peser très lourd dans l’équation.

Commençons sans plus tarder!

4. Cole Caufield: AD | 5’7, 162 lbs | 19 ans | 2019, ronde 1, 15e
Potentiel : 8.5
Assurance : 7
Utilité : 8.5
Valeur : 7.5
Total : 31.5/40
Classement précédent : 3e (33,5/40)

Potentiel
Avec ses 36 points en 36 matchs, dont 19 buts, Cole Caufield a connu une bonne saison au Wisconsin. Assez bonne pour se mériter le titre de recrue de l’année du Big Ten dans la NCAA. Mais de là à dire qu’il a surpassé les attentes, voilà un pas que bien peu d’observateurs ont franchi. Il était loin de ses exploits réalisés dans les années antérieures au sein du programme de développement américain (recordman du nombre de buts, etc.). Son coach Tony Granato, plutôt enflammé à son sujet en début de campagne avec les Badgers– il l’avait même comparé à des buteurs aussi prolifiques que Brett Hull, Steven Stamkos et Alex Ovechkin – s’est d’ailleurs un peu calmé à son sujet dans la seconde partie du calendrier, révélant entre autres qu’il avait besoin d’une autre saison dans les rangs universitaires.

Par ailleurs, même si son championnat mondial junior a été plutôt décevant (1 but, 1 passe en 5 matchs), il faut relativiser un brin. D’abord, la présence du vétéran Oliver Walhstrom (décevant lui aussi) dans le rôle de franc-tireur #1 de l’équipe a semblé empêcher Caufield de prendre son envol. L’espoir du CH jouait peu, environ 13 minutes par match et faisait plus souvent qu’autrement partie de la deuxième unité de l’avantage numérique. Pour un marqueur de sa trempe, habitué d’être le go to guy, ç’a semblé le désorienter. On l’a aussi très peu vu en compagnie d’Alex Turcotte qui était pourtant son centre attitré au Wisconsin.

Malgré son but de toute beauté à trois contre trois en prolongation – justement sur une passe de Turcotte –  ce tournoi nous a surtout fait voir ses limites à cinq contre cinq, qui s’expliquent principalement par ses carences défensives et une force physique à améliorer. Batailles perdues à un contre un, erreurs en territoire défensif, des lacunes qui n’ont sûrement pas plu à son entraîneur qui a limité son temps de jeu souvent en-deçà des 14 minutes. À sa défense, un peu comme Tim Hunter pour le Canada en 2019 qui, entre autres, n’avait jamais su quoi faire avec Alexis Lafrenière dans son alignement, le coach des Américains n’aura impressionné personne en 2020 par la gestion de son banc, alors que sa troupe était favorite aux yeux de plusieurs observateurs en début de tournoi. Le seul qui a sorti du lot pour les USA est Trevor Zegras, choisi six rangs devant Caufield l’été dernier, et qui avait l’air d’un Barzal gaucher sur la patinoire par moments…

La suite des chose concernant Caufield est maintenant connue et il n’y aura absolument rien de mal à le laisser se développer physiquement, techniquement et tactiquement une année de plus au Wisconsin. Si Makar, qui aurait probablement remporté le Calder dans des conditions normales (et sans blessures), a joué deux ans à l’Université, Caufield ne sera sûrement pas perdant au change. On aurait quand même été curieux de le voir à Laval, mais dans le doute il valait sans doute mieux s’abstenir et continuer de bâtir sur du solide au Wisconsin.

Avec les départs chez les pros de Turcotte et de K’Andre Miller, et au sein d’une équipe qui sera sans doute encore assez faible, Caufield devra continuer d’apprendre à générer plus d’attaque par lui-même. Il lui faudra notamment peaufiner ses talents de passeur et de fabricant de jeu, tout en essayant de surpasser sa marque de 19 buts en 36 matchs et de s’améliorer lorsqu’il n’a pas la rondelle. Ça tombe bien, c’est exactement ce qu’il veut faire, et il en rajoute même quelques couches : il veut doubler sa production, marquer un but par match et remporter le Trophée Hobey-Baker (MVP de la NCAA).

Un beau défi en soi.

Pourquoi n’est-il pas plus haut sur cette liste?

Assurance
Il faut d’abord parler de l’assurance pour Caufield d’atteindre son plein potentiel dans la LNH. L’évolution de sa saison dans la NCAA et son passage bien pâle au CMJ ont laissé naître des doutes sur le type de contribution qu’il pourra apporter au niveau de la LNH, confronté à des hommes plus robustes, plus costauds, plus rapides, plus intelligents et face à des systèmes défensifs et des gardiens bien supérieurs. Pourra-t-il devenir un marqueur dangereux et un contributeur majeur à cinq contre cinq dans la meilleure ligue au monde? Pas sûr…

Sa dégaine hyper rapide et son tir très précis suffiront-ils? Aussi vif et chirurgical soit-il, son lancer n’a pas la vélocité d’Ovechkin, dont le tir tout aussi précis, est souvent juste trop puissant, pour être maîtrisé par les Price de ce monde. C’est dire que même en supériorité numérique, Caufield devra jouer de ruse encore davantage que les Stamkos, Ovy et cie en se faisant oublier aux abords du filet et en diversifiant ses attaques s’il veut s’établir comme marqueur de 40 buts et plus. Pas impossible – il le fait très bien dans les niveaux inférieurs – mais pas une mince tâche avec des défensives et les gardiens de calibre LNH. Et, encore une fois, surtout à cinq contre cinq

Utilité
Côté utilité, le CH a besoin d’un vrai marqueur naturel de 35 buts et plus comme de nombreuses équipes dans la LNH. Il y a bien quelques « bons petits marqueurs » de 20 à 30 buts à Montréal, mais c’est tout. Aucun attaquant du Canadien ne possède un tir et un flair de marqueur à la Ovechkin, Stamkos, Laine, Mantha, Boeser, Pettersson, Matthews, Zibanejad  ou Draisaitl. L’utilité première de Caufield, elle est là, dans la dimension la plus importante au hockey : marquer des buts. 

Lui qui dit vouloir avoir un impact immédiat dès son arrivée en ville, il devra se hisser rapidement parmi ce groupe de joueurs qui font frémir les gardiens. Mais, une fois de plus, même si son anticipation offensive est exceptionnelle et sa dégaine ultra-rapide, la vélocité de son tir, sa petite stature dans le traffic et son efficacité générale à cinq contre cinq soulèvent des doutes. Caufield devra compenser et se montrer utile par d’autres talents qui n’étaient pas si apparents à sa première année universitaire (vitesse sur patins, protection de rondelle à un contre un, passes, anticipation défensive, etc.). Tout ça il le sait et il le dit déjà.

Valeur
Le fait qu’il ait été repêché aussi loin que le 15e rang nous faisait déjà douter de sa valeur dans l’esprit de bien des dirigeants de la LNH. Puis, après un début de saison du tonnerre (six buts à ses trois premiers matchs), ses performances moins convaincantes en NCAA et son CMJ en auront sûrement réconforté plus d’un parmi ceux qui ont levé le nez sur lui. Oui, il a gagné le titre de recrue de l’année du Big Ten de la NCAA, mais personne n’en a été trop surpris. Plusieurs auraient sans doute même souhaité qu’il maintienne une cadence plus élevée après ses débuts fracassants. Pour le moment, disons simplement que son utilité pour le CH, est probablement beaucoup plus grande que sa valeur marchande; sa saison n’a certes pas rajouter à sa valeur aux yeux des autres organisations. Laissons donc mûrir le fruit.

MVP
Des quatre finalistes de ce décompte, Caufield est peut-être bien le plus dynamique du lot et celui qui a le plus le profil d’un game breaker. Il coche des cases. C’est le gars sur qui on va compter pour marquer le gros but en avantage numérique tard en troisième période. C’est le gars qu’on voudra avoir sur la glace à trois contre trois, ou encore en fusillade. Il va donner la victoire à son équipe assez souvent.

Mais voudra-t-on l’envoyer dans la mêlée avec une avance d’un but contre les meilleurs éléments adverses? Ou encore, à égalité numérique, avec un score égal en troisième période, quand le jeu est serré et que l’autre équipe ne concède pas un pouce sur la patinoire, parviendra-il à se démarquer offensivement et à ne pas se faire brûler défensivement? Avec l’expérience, peut-être…

Même si en mettant régulièrement le petit objet caoutchouté dans le filet Caufield rendra ses coéquipiers meilleurs, un peu comme il l’avait fait avec Jack Hugues au sein du USNDP, il risque plus de devenir un spécialiste – un très bon spécialiste  qu’un MVP pour le CH. Ça demeurera un attaquant qui aura besoin d’être très bien entouré et placé dans les bonnes situations pour être à son meilleur, peut-être même encore davantage que plusieurs autres sniper.

Quand je pense à lui, je pense à 35-40 buts et 25 passes, une soixantaine de points, dont un très fort pourcentage en avantage numérique. De ses 19 buts en 36 matchs la saison dernière, sept ont été réalisés en pp. Rajoutez sept passes sur le jeu de puissance et ça vous donne 14 points sur 36 réussis avec l’avantage numérique. C’est près de 40% de sa production totale. Si on joue le jeu, en 2019-2020 ça le place dans la catégorie des Draisaitl, McDavid, Pastrnak… à la différence que ceux-ci font aussi près d’un point par match à égalité numérique… dans la LNH.

Un léger détail…

3. Jesperi Kotkaniemi : C | 6’2, 198 lbs | 20 ans (le 6 juillet) | 2018, ronde 1, 3e
Potentiel : 8.5
Assurance : 7
Utilité : 8
Valeur : 8.5
Total : 32/40
Classement précédent : 1er (35/40)

Avec une production épouvantable de six buts et deux passes en 36 matchs, il était plus que temps que l’on procède à la rétrogradation de Kotkaniemi à la fin janvier. Encore un peu et on aurait commencé à parler d’une année complètement perdue pour le jeune Finlandais. La catastrophe a probablement été évitée, mais le renvoi à Laval aurait dû être fait avant les Fêtes, certains diront même dès le camp d’entraînement. Malgré une certaine rédemption avec le Rocket, cette deuxième saison aura accentué certains doutes à son endroit.

En fait, ce n’est peut-être pas tant le jeu de KK qui inquiète, que le chemin qu’il a emprunté (et qu’on lui a fait prendre) dans ce qui, après tout, demeure encore ses années de développement. Au passage, on comprendra aussi ceux qui comme Mario Langlois du 98,5 se demandent très sérieusement si le CH a fait le bon choix au 3e rang de l’encan 2018, lorsqu’on regarde l’impact des Brady Tkachuk et Quinn Hughes dans leur club respectif. Même les fans de Filip Zadina sont sortis de leur terrier cette saison…

Vous savez à quelle enseigne je loge à ce sujet depuis fort longtemps… Hughes était mon choix dès la fin mai de 2018. Dans ma tête, ce n’était pas une année pour choisir un centre au 3e rang. Ou encore, pourquoi choisir un futur 2e centre – ou un très, très hypothétique premier centre –  quand il y avait très clairement un futur défenseur numéro un qui était disponible?

Mais bon, après sa première campagne presque féérique jusqu’en février 2019, alors qu’il manquait presque décrocher le plafond du Centre Bell certains soirs avec son sourire, la réalité de la LNH, un été d’entraînement mal adapté et les blessures ont rattrapé KK cette saison. Rien ne semblait fonctionner. Même la chance semblait l’avoir abandonné alors que ses ailiers ne convertissaient quasiment jamais les quelques passes lumineuses qu’il réalisait ici et là, comme en faisait foi son anormal total de deux (!) maigres assistances en 36 matchs. Il en a obtenu 12 en 13 rencontres dans la LAH. Ajoutez à cela les multiples chutes qu’il faisait régulièrement sur la glace à chaque match dans la LNH et vous avez un joueur qui en avait plein les patins.

Potentiel
Dans la AHL, Kotkaniemi ressemble un peu à Joe Thornton dans ses bonnes années à San Jose.

Mais San Jose, c’est dans la LNH.

Au moins son jeu à Laval nous a rassuré au niveau de son talent brut : il en a pas mal plus que la moyenne. C’était surtout patent en avantage numérique lorsqu’on s’est déplacé pour le voir jouer lors de son deuxième match dans la AHL, celui du 5 février contre Utica : trois passes de toute beauté sur le jeu de puissance. Charles Hudon, principal bénéficiaire des passes de KK, n’en revenait pas. KK était le cerveau du jeu de puissance sur le mur de… gauche. Il faudra se rappeler de ce détail.

On aimerait cependant voir KK plus incisif et dominant à cinq contre cinq où, même dans la AHL, ce n’était pas toujours très concluant, comme en témoigne (pour ce que ça vaut) son différentiel de +/- 0 sous les ordres de Joël Bouchard. Faire un point par match à Laval, c’est bien, mais tant qu’il n’y dominera pas clairement à cinq contre cinq, il ne sera pas véritablement prêt pour un retour à Montréal dans un rôle important.

Il y a aussi le fait qu’il n’a pas marqué en 13 matchs contre un gardien de la AHL (son seul but était dans un filet désert) qui a de quoi faire sourciller. On aurait aimé le voir lancer et marquer davantage au niveau inférieur, c’est bien évident. Et pourtant son tir est loin d’être vilain…

Avec son explosion très moyenne, mais doté d’une vision du jeu supérieure, pourra-t-il se contenter d’être un passeur dans la LNH? Disons que le moule Joe Thornton semble avoir été cassé depuis 15 ans quand on pense au profil des attaquants dominants actuels, ultra-dynamiques et capables de marquer autant que de passer. Mais, qui sait, KK pourrait peut-être recoller les morceaux de ce moule, à la condition que son équilibre sur patins se rapproche un jour de celui du vieux requin des mers, qu’on n’a pas vu souvent les quatre fers en l’air…

Assurance et utilité
On se répète, mais si le CH a à redevenir un club de premier tiers (dixit Pierre Gauthier!), ça passera par une éclosion optimale de Kotkaniemi. Les joueurs choisis au 3e rang au total, ou disons, dignes d’être dans les dix premiers en rétrospective, doivent tôt ou tard te faire gagner, sinon ton organisation n’a pratiquement aucune chance de sortir du lot.

Les 15 dernières Coupe Stanley (et on pourrait sûrement remonter plus loin) appartiennent exclusivement aux équipes qui comptaient sur des joueurs de ce calibre quelles avaient le plus souvent repêchées elles-même : Lecavalier/Richards, Eric Staal, Datsyuk/Lidstrom/Zetterberg, Getzlaf/Perry, Crosby/Malkin/Letang, Bergeron/Krejci/Marchand, Toews/Kane/Keith, Dougthy/Kopitar, Ovechkin/Backstrom/Carlson/Kuznetsov, Pietrangelo/Tarasenko/Schwartz.

Les Price, Subban, Pacioretty, à leur apogée en 2014 – maudit Chris Kreider! – et tous dignes du top 10 de leur année de repêchage respective, forment le « trio » qui se rapprochait le plus de ce groupe sélect pour le CH au cours de ces mêmes 15 dernières années.

Maintenant, qui parmi les Barkov, Huberdeau, Mackinnon, Landeskog, Rantanen, Makar, RNH, McDavid, Draisaitl, Pettersson, Q. Hughes, Eichel, Dahlin, Matthews, Marner et cie. seront les prochains à soulever la Coupe? Je mettrais quelques dollars sur certains d’entre eux…

Les chances que Kotkaniemi se hisse un jour parmi ces gros noms de la next generation sont-elles grandes? A-t-il le profil pour devenir le futur MVP du CH et un des très bons centres de la LNH?

Un comparable qui l’est de moins en moins…
KK
 a encore le temps (en masse) de gagner en force, en équilibre et en vitesse. Il a encore le temps de s’améliorer au cercle des mises en jeu, de devenir un meilleur marqueur et de rebâtir sa confiance, préférablement à Laval.

Mais j’ai bien peur que le Barkov qu’on voyait encore en lui l’été dernier n’était qu’un mirage.

Si la première saison des deux joueurs à été comparable, du moins au premier coup d’oeil, la deuxième saison de Barkov dans la LNH  a été DE LOIN supérieure à la seconde saison de Kotkaniemi.

Tout ça dans des éditions ABSOLUMENT MINABLES offensivement des Panthers en 2013-2014 et en 2014-2015, rappelons-le.

À ses 125 premiers matchs dans la LNH, Barkov-le-mal-entouré a donc produit 60 points pour un moyenne de 0,48 pt/m.

À ses 115 premiers matchs dans la LNH, Kotkaniemi-le-mieux-entouré a produit 42 points en 115 matchs, pour une moyenne de 0.37 pt/m.

Y’a pas photo. 

Et KK aura besoin de toute une saison l’an prochain (à supposé que, vous savez, il y en ait une…) pour en récolter 59 en 66 matchs comme Barkov-le-finalement-mieux-entouré en 2015-2016, l’année où lui et Huberdeau ont décollé aux côtés d’un certain Jaromir Jagr ragaillardi (dites ça 10 fois en ligne!).

Et ça c’est juste des statistiques de base, je ne parle même pas du eye test…

Enfin, si vous pouviez me garantir que Kotkaniemi fera un jour une saison de 70 points dans la LNH, je signerais le copie carbone sur-le-champ.

Conclusion
Caufield et Kotkaniemi, incidemment les deux derniers choix de première ronde de l’équipe, devraient normalement faire partie du top 6 de la Flanelle dans un avenir raisonnable. Et même si leur contribution à cinq contre cinq soulèvent des doutes, on s’attend d’eux à ce qu’ils deviennent des producteurs fort honnêtes d’une soixantaine de points. Kotkaniemi pourrait aussi développer un côté two way pas piqué des vers qu’on ne serait pas trop surpris.

Mais un flop parmi ces deux-là serait plutôt catastrophique pour le CH dans sa tentative d’accéder au statut d’aspirant à la Coupe Stanley. C’est particulièrement vrai dans le cas de Kotkaniemi qu’on a osé préférer à Quinn Hughes (d’autres diront Tkachuk) lors d’un repêchage où l’on n’avait pas le droit de se tromper.

Néanmoins, même s’il est descendu au 3e rang sur notre liste, une partie de nous – sans doute la partie plus idéaliste –  pense encore que c’est KK qui détient encore le pouvoir de faire du CH autre chose qu’un club « correct. », qu’idéalement le futur MVP du club ça devrait être lui.

Et je suis sûr que Trevor Timmins, le pense, et surtout, le souhaite lui aussi beaucoup, beaucoup…

Ah la la… « Que deviendras-tu Jesperi Kotkaniemi »?, comme le disait déjà Martin Leclerc en juillet 2018

**On reconnecte sous peu pour notre duel final qui opposera Nick Suzuki à Alexander Romanov!**

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