31 points en 61 rencontres, ce sont là des statistiques décentes dans la Ligue nationale d’aujourd’hui. Celles-ci n’auront toutefois pas formé un plaidoyer suffisant aux yeux des Devils pour conserver un Mike Cammalleri de 35 ans à 5 millions de dollars dans leurs rangs. Heureusement pour l’ancien du Canadien, les Kings de Los Angeles, surement un peu nostalgiques de ses premiers balbutiements de carrière mémorables dans leur uniforme, ont daigné lui accorder une chance. Sa réunion avec ses partenaires d’autrefois, à l’ouverture du camp d’entraînement, rappellera assurément d’aussi bons que vieux souvenirs au principal interessé, et lui permettra peut-être d’en emmagasiné d’autres cette saison.
from colleague @curtiszupke: Kings' Michael Cammalleri enjoys reuniting w/Dustin Brown, Anze Kopitar on and off ice https://t.co/14DGy2Q1eW
— Helene Elliott (@helenenothelen) September 14, 2017
Le million de dollar qu’il empochera au cours de la prochaine année est loin des six qu’il gagnait annuellement à Montréal, mais les retrouvailles avec Dustin Brown et Anze Kopitar aideront Cammalleri à digérer cette diminution salariale. Celui qui troquera cette saison son numéro 13 pour le 14 a reçu une tonne de fleurs de la part de ses nouveaux / anciens coéquipiers depuis son retour en Californie, et le pot qui venait avec celles-ci n’était pas bien gros.
« Il est égoïste dans le bon sens » – Dustin Brown
Le numéro 23 des Kings, ou Brownie, comme on le surnomme affectueusement, le décrit un peu comme un pitbull autour du filet, un pitbull qui veut marquer des buts et faire la différence. Il raconte entre autres qu’il arrivait à Cammalleri de lui passer quelques petits commentaires à la blague lorsqu’il ne recevait pas une passe de Brown une fois démarqué, et ce même quand l’ancien capitaine marquait sur le jeu…
Mais ses partenaires de trio (depuis le début du camp à tout le moins) ne se plaignent pas d’une pareille attitude, au contraire. Son habileté à se libérer pour recevoir les passes et sa soif de productivité sont pour eux des qualités qui contribuaient à leurs succès d’autrefois.
Le rachat du contrat de Cammalleri par Ray Shero le 30 juin dernier marquait la fin d’une saison difficile à bien des égards pour le 49e choix au total de l’encan de 2001. Sans but depuis le 3 janvier 2017 et blessé à l’épaule durant tout le mois de mars, ce dénouement était prévisible. Mais le caractère quasi-romantique dont il dit teintée sa relation avec Brown et Kopitar lui permettra possiblement de livrer des performances qui camoufleront son âge avancé cet hiver.
Tout le monde à Los Angeles semble conscient du fait qu’il retrouveront un attaquant beaucoup moins flamboyant qu’en 2008, à commencer par le numéro 14 lui-même. S’il réussi à rester en santé durant toute la campagne, chose qu’il n’a pas réussi à faire depuis son départ de la ville des anges, les résultats sur la glace pourraient apaiser les doutes de bien des sceptiques…