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L’effet St-Louis sur Christian Dvorak

On ne se le cachera pas, Christian Dvorak a suivi l’entièreté de son équipe dans la déchéance de début de saison. Il semblait invisible sur la patinoire, mais tout cela semble du passé, maintenant que Martin St-Louis est entraîneur-chef. Il joue maintenant au niveau de son contrat.

Dvorak s’est amené à Montréal pendant l’été dernier pour compenser la perte de Phillip Danault. Danault demandait beaucoup et Marc Bergevin se devait de garder de la place sur la masse salariale pour accueillir un nouveau contrat à long terme pour le jeune Nick Suzuki. Ça semblait être une bonne idée pour lui, mais avec le début de saison désastreux que Dvorak a connu, Bergevin s’est vite fait lancer des pierres.

Avec l’arrivée de Martin St-Louis comme entraîneur-chef du CH, il fallait s’attendre à du changement, mais peu de gens s’attendaient à ce qui s’est produit. Presque l’entièreté de l’équipe a repris vie et les performances de l’équipe ont monté en flèche. On pense notamment à Cole Caufield qui produit à un rythme d’environ 90 points par saison dans les derniers mois.

Dvorak, lui, a monté son jeu défensif d’un cran, sans oublier une certaine production offensive utile au succès de l’équipes depuis peu.  Oui, il a dû attendre quelques temps avant de revenir un jeu sous l’aile du Québécois en raison d’un blessure, mais il a rapidement retrouvé son aise.

Depuis son retour au jeu le 17 mars, il se retrouve au quatrième rang des marqueurs du CH avec 7 points en 11 rencontres. L’entièreté des 7 points qu’il a récolté sont à 5 contre 5, ce qui équivaut à un sommet pour l’équipe.

Oui, ça ne vaut peut-être pas un choix de premier et de deuxième tour, mais Dvorak peut devenir un attaquant polyvalent efficace pour le CH dans cette reconstruction amorcée par Kent Hughes et Jeff Gorton.

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