Oui, je sais. Le Canadien a plein de bobos et on en parle beaucoup depuis le début de la saison régulière. Je dois m’en excuser, si ce n’est pas un contenu qui vous plaît. Une des parties les plus importantes de notre travail consiste à vous informer de tout sur le Canadien, que ce soit des points positifs ou négatifs, pour que vous compreniez un peu mieux le fonctionnement de l’équipe et ce qui ne fonctionne pas.
Je dois avouer que c’est lourd de voir une équipe à laquelle j’ai toujours été très attaché être bourré de problèmes, mais c’est la vie. Ça commence à moins m’affecter, depuis quelques temps. Je suis avant tout un partisan du sport dans son ensemble, et j’adore analyser toutes les petites facettes de celui-ci.
Un autre des innombrables problèmes du Canadien se trouve dans le cercle des mises au jeu.
Depuis le début de la saison, le Canadien est classé au 28e rang pour le pourcentage d’efficacité aux mises au jeu. 45,4%, avouons-le, c’est atroce (j’utilise ce mot drôlement souvent cette année).
Dans sa propre zone, le Canadien est un peu moins pire, situé au 22e rang du circuit (48%).
C’est dans la zone adverse que le tout devient encore plus épouvantable. Dans la zone offensive, les hommes de Claude Julien perdent deux mises au jeu sur trois. C’est énorme.
C’est dur de générer quelque chose en attaque lorsque tu ne peux même pas avoir le contrôle de la rondelle lors de ces missions offensives.
Cinq joueurs ont pris part à 20 mises au jeu et plus, jusqu’à maintenant, et seuls Phillip Danault et Andrew Shaw ont remporté la moitié des leurs.
Tomas Plekanec, le supposé maître dans le cercle des mises au jeu, est le deuxième pire.
Et laissez-moi vous dire que c’est bien pire dans la zone offensive…