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Canadiens

Le sentiment chez les gouverneurs : Carey Price sera magasiné d’ici la date limite

Carey Price fait jaser comme peu de joueurs avant lui ont fait jaser à Montréal. Son année 2021, avec ses hauts et ses bas, n’a pas fait exception – surtout depuis que Jeff Gorton est débarqué en ville.

L’arrivée de Gorton jette de l’ombre sur les chances de voir Price finir sa carrière à Montréal. Est-ce que le gardien voudra partir pour gagner la Coupe? C’est ce que bien des gens pensent.

À ce sujet-là, Jeremy Filosa est en Floride pour la rencontre des gouverneurs et il a rapporté le pouls des gouverneurs au sujet de Carey Price.

En gros, il rapporte que là-bas (donc à la rencontre), le sentiment qui en ressort, c’est que le gardien du Canadien sera magasiné d’ici la date limite des transactions.

Mais pour cela, évidemment, le gardien du Canadien devra revenir en forme en janvier et démontrer qu’il peut encore jouer en 2022. Sinon, il ne sera pas échangé dans les prochaines semaines.

Une participation aux Olympiques, ce qui est de moins en moins probable (mais pas impossible), pourrait aussi aider sa cause.

Rappelons que ces jours-ci, Price recommence à patiner avec son équipement complet. Est-ce qu’il est proche de recommencer à s’entraîner avec ses coéquipiers? Qui sait.

Je pense encore que c’est un stretch que de penser qu’il quittera d’ici la date limite et que les grosses transactions se font l’été, mais Gorton va jauger du marché. Il prendra la température de l’eau, mais ne va pas forcément se baigner, donc.

Mais poussons la démarche. Si Price (qui a déjà levé sa clause de non-échange pour le Kraken) devait partir, où pourrait-il aller?

Trois destinations reviennent souvent : l’Avalanche, les Oilers et les Canucks.

Pour ce qui est du Colorado, à moins de voir le CH retenir beaucoup de salaire, j’ai le sentiment qu’on garde en tête que Nathan MacKinnon devra bientôt voir son contrat être renouvelé. À moins de voir Samuel Girard prendre le chemin inverse?

Edmonton est aussi un nom qui revient souvent pour des raisons évidentes. Est-ce que le natif de l’Ouest canadien peut être la pièce manquante? Peut-être, oui. Mais encore une fois, trouver un prix ne sera pas facile, autant sur le retour que sur le salaire à conserver à Montréal.

La candidature de Vancouver m’intrigue. Après tout, le nouveau président, Jim Rutherford, ADORE Carey Price et l’a déjà comparé à Martin Brodeur pas plus tard qu’en 2020. Il a vu le CH battre ses Penguins dans la bulle et il connait le potentiel du joueur.

Si la vision des Canucks est de gagner à court ou moyen terme (je ne sais pas encore ce que le nouveau boss fera à Vancouver), est-ce que le natif de BC pourrait rentrer à la maison? Est-ce qu’une transaction ne surviendrait qu’en 2023, comme le suggère Martin McGuire?

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