Le Rocket s’incline par la marque de 6-1 à Belleville

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Après avoir été défait par les Comets de Utica la veille par la marque de 3-2, le Rocket de Laval était en visite à Belleville pour y affronter les Senators et par le fait même, tenter d’y récolter sa 18e victoire de la saison.

Pour l’occasion, c’est le gardien Louis-Philippe Guindon qui obtenait le départ devant le filet de Laval, un troisième match pour lui en carrière dans la Ligue américaine de hockey.

Il faut pourtant dire que les coéquipiers de Louis-Philippe ne l’ont pas vraiment aidé à signer sa deuxième victoire depuis ses débuts avec le Rocket. En fait, on dirait qu’ils ont tout fait pour que cela n’arrive pas au final.

Les hommes de Jean-François Houle se sont fait lessiver par la marque de 6-1 dans un match où l’effort des joueurs n’a tout simplement pas été là. En regardant les faits saillants ce matin, on semblait apercevoir une formation fatiguée du côté de Laval, qui disputait un troisième match en quatre soirs.

Et ça, c’est sans parler de tous les blessés et absents présents au sein de la formation. Si la formation du Canadien ressemblait beaucoup à celle du Rocket dans les dernières semaines, vous comprendrez que celle du Rocket ressemble à celle des Lions de Trois-Rivières.

Comme on peut le voir ci-haut, seul Jesse Ylönen a touché la marque pour les Lavallois. L’effort de Guindon est toutefois a souligné, lui qui a stoppé 32 des 36 rondelles dirigées vers lui dans la rencontre.

Du côté de Belleville, Rourke Chartier s’est démarqué à l’aide d’une récolte de deux buts et autant de mentions d’aide.

Après le match, Jean-François Houle s’est entretenu avec les médias, où il a eu l’occasion de donner une mise à jour concernant quelques-uns de ses gros joueurs qui s’avèrent à être blessés présentement.

Et les nouvelles n’étaient pas nécessairement positives :

Après 33 matchs joués, le Rocket dispose désormais d’une fiche de 17-13-3, bon pour le quatrième rang de la division Nord dans la AHL.

Il leur reste présentement 39 matchs à jouer avant la fin du calendrier régulier, et si la tendance se maintient, ils seront des séries éliminatoires. Il faut d’ailleurs donner crédit à Jean-François Houle, qui est en train de réaliser tout un job avec sa formation démunie.