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Déménagement temporaire aux États-Unis : le CH doit-il y songer?

La situation de la pandémie au Canada continue de faire jaser. Certaines provinces comme le Québec se retrouvent toujours avec de multitudes restrictions au niveau sanitaire, ce qui vient compliquer bien des choses pour énormément de personnes.

Qu’on le veule ou non, la LNH fait partie du groupe.

Présentement, les équipes canadiennes ne peuvent remplir leur aréna à plein capacité. Il y a une limite de partisans instaurée dans ces stades, ce qui a évidemment des impacts au niveau financier pour ces clubs.

Et là, il semble que certaines de ces formations soient tannées, car on apprenait vendredi soir par l’entremise de Renaud Lavoie que le commissaire de la ligue avait été contacté afin de savoir s’il y avait une possibilité de déménager aux États-Unis temporairement.

Le collègue Vincent Fournier en avait justement glissé un petit mot dans un papier rédigé concernant la possible annulation du repêchage à Montréal :

Plus le temps avance et plus on se demande si le Canadien de Montréal doit songer à cette possibilité, soit celle de déménager aux States l’instant de quelques semaines (ou mois) afin que la situation se calme au Canada.

Les Sénateurs, eux, avait déjà l’idée en tête :

https://twitter.com/CJ_Stevenson/status/1490090649462485001?fbclid=IwAR0Su-4X8nn2zaIke7vzGdqEYlVEYu68RmNxG5o2L6EBGeQqg2TaPg9WT88

D’une part, ce pourrait être positif et soulageant pour les joueurs. On en a eu un exemple bien concret avec toute l’histoire de Jeff Petry et de sa femme, qui semblaient vraiment écœurés de ne pas pouvoir rien faire en ville dû aux mesures sanitaires instaurées par le gouvernement du Québec.

Les gars pourraient pouvoir sortir faire des activités, chose qui ne leur est pas nécessairement donnée ici par les temps qui courent. Ils pourraient jouer devant des fans, ce qui ferait une différence de la limite de 500 imposés au Centre Bell.

Parce qu’honnêtement, quand on regarde ce qu’il se passe chez nos voisins… On dirait que la COVID n’existe plus. Et ça, c’est une situation rêvée pour plusieurs êtres humains. 

Mais, d’un autre côté, il y a l’aspect monnaie qui entre en ligne de compte. Vous comprendrez que si l’équipe venait à réaliser un tel scénario en déménageant aux États-Unis, il va y avoir des frais qui vont venir avec. Pas seulement pour le CH, mais pour les joueurs aussi.

C’est un pensez-y-bien, au final. Rappelons que les Jets, eux, avaient songé à déménager à Saskatoon il y a quelques semaines. Quelles seront les décisions prises par les équipes et la ligue?

C’est la question à cent piasses. 

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