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Le « reset » du Canadien résumé par Carey Price

Shea Weber et Carey Price ont respectivement 34 et 32 ans, donc ils en ont plus de fait qui leur en reste à faire. Carey Price ne se met pas la tête dans le sable lorsqu’on le questionne au sujet de son équipe et de son désir : il souhaite gagner RAPIDEMENT, rien de moins. Son colosse coéquipier, le capitaine Weber, a certes le même désir…

Par contre, Marc Bergevin a opté pour un redémarrage (avec raison) en avril 2018, à la suite d’une campagne 2017-18 plus que pitoyable à tous les niveaux. Ce fameux « reset » retarde donc les choses un brin, et monsieur Price en est conscient. Un reset, c’est quelque chose de plus rapide qu’une reconstruction, mais aux yeux du numéro 31, ça semble tout de même trop long. Lorsqu’un journaliste lui a tendu une question au sujet de ce reset et de l’étape suivante une fois celui-ci terminé, Price a rétorqué sans gène : « On ne construira pas une cathédrale en une soirée. »

Il ne parle pas d’un chalet ou d’une maison, mais bien d’une cathédrale. C’est haut et plein d’écho l’intérieur d’une cathédrale. Bâtard, il faut croire que le cerbère n’appréciait pas vraiment l’édition 2017-18 ou que son analyse de la formation au printemps 2018 demeurait très négative. Des joueurs allaient sortir du vestiaire, dont Max Pacioretty et Alex Galchenyuk, pour faire place à du caractère et de la jeunesse de qualité qui se greffe à l’organigramme depuis l’encan 2017.

Construire une cathédrale, c’est de bien installer les poutres (le groupe de leaders) et ensuite, de recouvrir le tout avec une toiture de qualité (les jeunes espoirs comme Ryan Poehling, Jesperi Kotkaniemi, Nick Suzuki, Cale Fleury, Josh Brook, Alexander Romanov et Cole Caufield). Le temps que tout ça se développe, ça peut être aussi long que construire une cathédrale, un GROS toit, donc on peut comprendre Price d’être impatient. Il ne rajeunit pas…

Comment trouvez-vous ça de savoir que le joueur le plus important de l’équipe n’est pas plus optimiste que ça?

Tout compte fait, Marc Bergevin a donc deux petites patates chaudes entre les mains : Price qui met de la pression et qui fait déraper le message, puis Jonathan Drouin qui ne parle plus aux médias francophones, héhéhé.

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