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Le rendement de Josh Anderson est en constant déclin depuis son arrivée à Montréal

Lorsque Josh Anderson est arrivé à Montréal, Marc Bergevin l’avait vendu comme l’attaquant de puissance qui manquait depuis longtemps au Canadien. Les joueurs de 6’3 220 livres capables de marquer 27 buts (il l’a fait en 2018-2019) sont rares et l’ancien directeur général a donc octroyé un contrat de sept ans d’une valeur de 38.5 millions $ à l’Ontarien.

À sa première année à Montréal, l’ancien des Blue Jackets a bien fait. Anderson jouait comme un train. Il patinait vite et frappait tout sur son passage. Il a même inscrit 17 buts en 52 matchs (27 sur une saison complète).

Mais depuis, c’est beaucoup plus difficile.

L’an dernier, l’ailier a marqué 19 fois en 69 matchs (23 sur 82 matchs) et cette année, il a seulement huit filets et 11 points en 31 parties. Sur une saison complète, cela équivaut à 21 buts et 29 points.

Son implication physique a aussi diminué. Sa moyenne de mises en échec par match est passée de 2,67 à 2,21 et cette saison, il frappe en moyenne 2,09 fois par partie.

Plus on voit Anderson jouer, plus les failles dans son jeu deviennent évidentes. Il n’est pas le joueur de hockey le plus intelligent et sans la rondelle, c’est difficile pour lui. Il a les attributs physiques nécessaires pour le boulot, mais son QI hockey ne lui permet pas de bien compléter ses coéquipiers.

Lorsqu’il évolue avec Cole Caufield et Nick Suzuki, il leur nuit. 

Dans les derniers mois, de nombreuses rumeurs de transaction ont circulé au sujet d’Anderson. Sans surprise, certaines équipes, tout comme le Tricolore en 2020, sont éblouies par son potentiel. Il semble toutefois que le prix exigé par l’organisation pour l’attaquant serait très élevé.

Mais est-ce que le Tricolore peut vraiment se permettre d’être trop gourmand pour le numéro 17?

Son rendement est clairement en baisse depuis quelques années. À 28 ans, il devrait, en théorie, être dans la fleur de l’âge. Mais compte tenu de son historique de blessures, ses plus beaux jours sont fort probablement derrière lui.

Et avec un salaire de 5.5 millions $ valide jusqu’en 2027, sa valeur va continuer de diminuer sur le marché des échanges. S’il continue à décliner de la sorte, il sera très difficile de s’en départir dans deux ou trois ans.

Le moment de transiger Anderson, c’est maintenant. 

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