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Le prix des billets au Centre Bell chute drastiquement

L’apparition du sapin de Noël au cœur du domaine familial se veut un moment charnière lors d’une année de la vie d’un enfant. Impatiemment, les petits regardent s’aligner les boites de formes diverses puis de couleurs extravagantes sous l’arbre. Les plus sages fixeront à distances ces paquets mystérieux tandis que les plus malicieux tenteront d’agiter ces cadeaux afin de déceler certains indices. Tous partagent un but commun : découvrir s’ils ont été assez sages pour mettre la main sur le présent digne de leurs plus grands rêves.

À une époque, ce cadeau d’exception n’aurait eu aucune difficulté à s’insérer dans une minuscule boite : deux billets rayonnant de Bleu-Blanc-Rouge auraient suffi à faire briller les yeux d’une majorité de jeunes Québécois…

Comment cette magie entourant la Sainte-Flanelle a-t-elle pu s’éclipser si rapidement?

Jadis, les billets accédant aux 41 parties déroulées au Centre Bell pouvaient trouver preneur en l’espace d’une journée. On peut dire que cette situation a drastiquement changé…

Cette saison, obtenir des billets directement sur le site de l’équipe quelques heures avant la partie s’avère un exercice facile. Vous n’aurez peut-être pas accès à toutes les sections, mais trouverez aisément quelques places disponibles!

L’accès au temple du hockey s’avère d’autant plus facile via les sites de revente. Vous pouvez consulter le site stubhub.com sur lequel vous trouverez des billets à prix réduits de près de 40% pour les matchs disputés en semaine.

À ce prix-là, pourquoi se déplacer à Laval pour voir le Rocket? Restez sur l’ile de Montréal et payez un prix similaire…

L’organisation est bien au courant de ses déboires, si bien que le prix de certains billets doit être modifié quelques jours avant les matchs. Par exemple, la partie opposant les Sénateurs d’Ottawa aux Canadiens qui aura lieu mercredi prochain était considérée comme un affrontement de classe optimum, moyennant un prix d’entrée supérieur aux joutes régulières. Discrètement, cette classification a été retirée au match, entrainant une chute des prix des billets de 37%.

Bien entendu, remplir la bâtisse lorsque l’équipe gagne plus qu’elle ne perd se veut beaucoup plus facile…

Sauf que Montréal est un marché de hockey naturel. En utilisant une campagne marketing moyenne, le Canadien devrait être apte à remplir le Centre Bell malgré des performances ordinaires. C’est un exploit qui a été accompli à maintes reprises depuis le début des années 2000!

Œuvrer dans un milieu où le hockey occupe le jour et la nuit de ses habitants n’amène pas que du positif à Molson et sa bande : nonobstant les défaites, les partisans comprennent très bien ici que le spectacle offert par le Canadien de Montréal est horrible depuis quelques années. Baser ses espoirs de victoire sur les performances d’un gardien n’est vraiment pas ce qu’il y a de plus excitant au hockey!

Marc Bergevin et Geoff Molson créent un gouffre avec leur bassin d’amateurs depuis leur arrivée à la barre de l’équipe. L’omerta du Canadien en lien avec les blessures et le départ de plusieurs têtes d’affiche créent des cicatrices qui ne disparaitront pas de sitôt…

Encore une fois, toute la pression semble s’empiler sur les épaules du seul homme qui peut ramener dans l’équipe dans la course aux séries et l’espoir dans le cœur des clients habituels : Carey Price.

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