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Le plan pour Carey Price est toujours de le voir revenir cette saison

L’état de santé de Carey Price retient beaucoup d’attention depuis quelques semaines. On savait qu’il se remettait d’une opération au genou, et son passage dans le programme d’aide aux joueurs (qui était la chose à faire) l’a ralenti un brin dans sa réhabilitation, ce qui fait en sorte qu’on ne sait pas exactement à quel moment il pourra passer à la phase 4 (de 4) de son retour au jeu.

La situation du Canadien en 2021-22 fait toutefois en sorte que ça ne sert à rien de précipiter son retour. Après tout, l’équipe n’est pas au cœur d’une course aux séries et Jake Allen fait un travail honnête. Ainsi, aussi bien s’assurer que ton gardien de concession est totalement prêt à revenir avant de le réinsérer dans la formation.

Mais certains vont même jusqu’à pousser ceci à l’extrême : étant donné que le Canadien ne va nulle part et que les joueurs de la LNH n’iront pas à Pékin, pourquoi ne pas permettre à Price de prendre le reste de la saison off pour revenir en 2022-23, alors qu’il sera totalement remis de sa blessure?

Pour le moment, toutefois, rien n’indique que c’est le plan. Pierre LeBrun affirme qu’il s’attend à le revoir d’ici quelques semaines, avant la date limite des transactions. Elliotte Friedman se garde une certaine réserve, mais il abonde dans le même sens, lui aussi.

Et c’est là que ça devient fort intéressant, selon moi. S’il revient avant la date limite, il y aura des équipes qui vont surveiller son jeu avec attention. Et s’il ne démontre pas de signes de ralentissement, le téléphone de Jeff Gorton pourrait sonner au sujet du #31.

Est-ce qu’il pourrait réellement être échangé à une équipe comme les Oilers ou l’Avalanche? Oui, mais il faudra être créatif au niveau financier. Les deux équipes sont tout près du plafond salarial et ajouter un salaire aussi imposant que celui de Price sera tout un défi.

Et à ceux qui soulèvent l’idée d’échanger Price ET Shea Weber pour offrir un peu de place comptable à l’autre équipe (en plaçant Weber sur la LTIR), l’avantage n’est que minime. Pour que ça puisse avantager (légèrement) les deux équipes, le CH devrait retenir 50 % du salaire de Price (il aurait donc un impact de près de 21 millions $ sur la masse salariale pour les quatre prochaines années), mais il n’aurait pas à payer les 6 millions $ qu’il doit encore à Weber (3 millions $ l’an prochain et 1 million $ par année pendant les trois années suivantes). L’argent de Weber ne représente toutefois pas nécessairement un impact sur la masse salariale, lui qui peut être placé sur la LTIR.

Une équipe comme les Coyotes pourrait toutefois acquérir Weber pour le garder sur son alignement actif et atteindre le plancher salarial. Ce n’est donc pas le même genre d’équipes qui voudront acquérir Price et Weber.

On verra donc ce que le futur réserve à Carey Price, mais on devrait le revoir dans les prochaines semaines. Rappelons toutefois que la nouvelle vice-présidente des communications chez le CH, Chantal Machabée, affirmait à mon collègue Maxime Truman la semaine dernière qu’elle pense que ce sera Jake Allen qui sera le gardien #1 du Canadien en octobre prochain.

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