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Le «hoquet» des Prédateurs a disparu

La logique aura été respectée, au final. Comme bien des gens l’avaient prévu, les Prédateurs de Nashville ont accédé au deuxième tour des séries éliminatoires, et y affronteront les Jets de Winnipeg.

Par contre, ne vous détrompez pas : les six matchs ayant été nécessaires à l’élimination de l’Avalanche ne sont pas représentatifs de l’adversité offerte par la troupe de Jared Bednar, à travers cette série. La compétitivité était au rendez-vous et les Preds ont été chanceux de s’en sortir sans trop de dommages, étant par moments paresseux d’effectuer les petits jeux qui comptent.

L’Avalanche a surpris tout le monde en connaissant de forts débuts de match et en tenant tête à l’attaque nashvilloise avec un système de jeu extrêmement rapide mené par Nathan MacKinnon et ses coéquipiers. À un certain point, ces derniers jouaient tellement bien qu’on oubliait que Jonathan Bernier était le gardien d’office.

Au final, on peut dire que les Prédateurs auront eu un peu peur. Mais comme l’a si bien dit Scott Burnside, du site The Athletic, c’était nécessaire : «c’est comme lorsqu’on a le hoquet et qu’on vous fait peur, et ensuite c’est le retour à la normale».

Les Prédateurs ont dû s’ajuster et offrir du jeu beaucoup plus compétitif, afin de survivre et de conserver leur dominance. Cet ajustement leur sera très utile, contre les Jets, qui sont selon plusieurs la seule équipe de l’Ouest à pouvoir sortir les hommes de Peter Laviolette.

Le dernier match de la série a fait oublier à tous les quelques jeux brouillons ayant été effectués en début de série ainsi que la pitoyable sortie de Pekka Rinne, au Colorado.

Dans les ‘chats’ de stream, ça disait qu’il était encore en train de crouler sous la pression. Pas si vite, que je disais. 

À lui aussi, cette mauvaise expérience aura servi.

Maintenant, un obstacle de taille se dresse sur le chemin des champions de titre de l’Association de l’Ouest. Et on aura droit à tout un spectacle.

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