Depuis sa sélection, l’opinion des partisans en ce qui concerne Michael McCarron n’a jamais créé l’unanimité.
Certains jubilent en voyant enfin un espoir au gabarit imposant s’amener avec l’équipe tandis que d’autres ne l’estiment pas au point où ils l’auraient troqué avec plaisir à John Chayka contre le très soft Martin Hanzal.
Un argument souvent amené par la base de partisans des joueurs bâtis dans le moule de l’Américain est que les patineurs qui sont plus gros mettent plus de temps à se développer.
Un mythe? Dans la LNH d’aujourd’hui, ça semble le cas.
https://twitter.com/MitchLBrown/status/895282354222055424
Mitch Brown a analysé la situation dans une analyse que devraient lire les plus grands nerds d’hockey de ce monde.
Grosso modo, le chroniqueur a recensé l’âge à laquelle les joueurs de différents gabarits disputaient leurs centièmes parties dans la grande ligue. L’étude prouve que le format des espoirs n’amenuise pas leurs chances de se rendre rapidement dans la LNH.
Toutefois, il est normal selon les règles modernes que les patineurs se frayent une place au même âge avec leurs équipes respectives puisque le système de ballotage pousse les entraineurs à conserver leurs services.
De toute manière, essayer de généraliser la progression de différents jeunes ne changera pas le monde : chaque personne est différente…et l’environnement auquel elles sont exposées aussi!
L’immense centre droitier du Canadien doit s’adapter à une réalité médiatique différente de celle des autres patineurs de sa cuvée. Ajoutez à cela les tours de navettes qu’il a effectués entre le Canadien et son club-école, lors desquels son rôle change drastiquement, et vous serez peut-être plus conciliant envers lui…
La clef pour McCarron demeure d’améliorer sa vitesse. Lorsqu’il prend son rythme de croisière, tout va bien. Ses premières foulées sont toutefois beaucoup plus laborieuses…
La prochaine saison doit-elle être l’entrée définitive de McCarron dans le show?
Tout dépendra de sa performance au camp d’entrainement…mais si le Canadien veut lui offrir la chance de devenir plus qu’un centre de quatrième trio, il doit lui laisser la chance d’améliorer sa confiance avec la rondelle, au sein du Rocket.
Sans oublier que les postes se feront limiter dans la métropole, avec Charles Hudon, Jacob De La Rose et Daniel Carr qui sont éligibles au ballotage.
Par contre, n’oubliez pas une facette importante qui entrera en ligne de compte : Claude Julien aime beaucoup, beaucoup, beaucoup (vraiment là), les gros gaillards…