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Le degré de tolérance à la douleur de Gallagher impressionne un médecin de l’équipe

Personne à Montréal n’en doutait. Même ma mère, qui déteste le hockey soit dit en passant, le sait : Brendan Gallagher est un véritable guerrier.

Guillaume Lefrançois du journal site/application La Presse, a profité de la disponibilité média virtuelle de Brendan Gallagher – en marge d’un événement caritatif organisé par l’Hôpital général de Montréal – pour discuter des dernières séries éliminatoires avec le #11 du Canadien.

Gallagher a accepté de jaser de la récente retraite de Matt Niskanen – le gars qui lui a cassé la mâchoire et quelques dents – ajoutant qu’il n’a jamais reçu d’appel, de texto ou d’excuses de sa part. Gallagher s’est même permis de narguer Niskanen sur les réseaux sociaux le mois dernier, lui souhaitant une bonne retraite.

Gallagher a avoué à La Presse qu’il aime bien s’amuser ainsi dans ses temps libres. Et en pleine pandémie – surtout lorsqu’il se remettait de son opération -, je présume qu’il a/avait plus de temps libre que jamais…

Le petit #11 montréalais a aussi confié qu’il aurait aimé affronter Matt Niskanen une dernière fois avant que ce dernier ne décide d’accrocher ses patins.

Gallagher a aussi rappeler que si le CH avait remporté son match #6 face aux Flyers, il serait bel et bien revenu dans la bulle pour entamer une quarantaine d’environ sept jours. Il aurait joué dès qu’il aurait eu le feu vert des autorités (malgré une fracture de la mâchoire qui venait d’être opérée, rappelons-le).

L’adjoint au médecin en chef de l’équipe, le docteur Dan Deckelbaum, a indiqué que le seuil de tolérance à la douleur de Gallagher était vraiment élevé. No kidding?

Gallagher, lui, croit que jouer dans la douleur, s’il n’y a pas vraiment de possibilité d’empirer ta blessure initiale, fait simplement partie de la game.

« Peu importe le sport, les joueurs ne sont jamais à 100 %. De mon côté, j’évalue le risque. Peux-tu aggraver la blessure ? Peux-tu la gérer ? S’il y a un risque de subir une plus grosse blessure ensuite, tu ne dois pas jouer. » – Brendan Gallagher, prétendant à Guillaume Lefrançois que son degré de tolérance à la douleur n’est pas spécial.

Gallagher – qui ne fait pas que jouer dans la douleur, mais qui sait performer malgré la douleur – a aussi indiqué à Lefrançois qu’il préférerait prendre off lors des entraînements optionnels pour récupérer/guérir.

On a aussi appris dans ce texte que les équipes de la LNH devaient se fier aux médecins des Maple Leafs et de l’Association des joueurs lorsque celle-ci se trouvait dans le bulle torontoise. Ils auraient fait un travail sensationnel et neutre.

Pour terminer, Gallagher a bel et bien disputé une grande partie du tournoi estival malgré une blessure à une hanche qui le faisait souffrir chaque soir.

Oui, tout le monde s’entendra là-dessus : Brendan Gallagher est un guerrier. L’un des plus guerriers ayant porté un gilet des Habs depuis le début du nouveau millénaire.

Gallagher a récolté 43 points en 59 rencontres la saison dernière. Il a ajouté 4 points en 9 parties éliminatoires.

Il touchera un salaire de 2,75 millions $ en 2020-21 (cap hit de 3,75 millions $) et entamera ensuite son nouveau contrat de six ans / 6,5 millions $ par saison. Marc Bergevin n’avait pas le choix. Il devait à tout prix lui faire signer une nouvelle entente!

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