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Le Canadien songerait à repêcher un gardien de but en juin

On l’a vu récemment. La stratégie à court et à moyen terme est toujours de viser les séries (et d’espérer ensuite) chez le Canadien. Marc Bergevin et Claude Julien dirigent et coach pour participer aux séries d’après-saison cette année et l’an prochain présentement…

Même si les probabilités d’y parvenir sont de moins de 3 % ce printemps.

Il n’y a aucune intention d’abandonner et de se laisser couler… de vendre.

La question qui revient est : pourquoi?

C’est simple. Les Red Wings sont inatteignables dans la cave et la direction a l’impression que même en se forçant pour perdre, le CH terminerait au mieux au 26e ou au 27e rang. Est-ce que ça vaut vraiment la peine de tout abandonner pour obtenir plus ou moins une chance de cinq de repêcher parmi les trois premières équipes en juin seulement?

Le CH croit donc avoir environ 80 % de chances de parler au 7e ou au 8e rang en juin prochain s’il décide aujourd’hui de tout abandonner. Par contre, la direction du Canadien juge qu’en continuant de viser les séries, les gars en place risquent davantage de terminer au 23e ou au 24e rang, ce qui donnerait des pourcentages dans le boulier un peu plus faibles (environ 10 %). Et si jamais elle s’approche du 20e rang, c’est qu’elle aura réussi à offrir aux partisans une course aux séries enlevante

Marc Bergevin et ses hommes se disent donc qu’ils tenteront de participer aux séries jusqu’à la toute fin, quitte à perdre un rang ou deux au repêchage. C’est leur façon de voir les choses selon une bonne source.

En d’autres mots, le CH ne souhaite donc pas tout miser sur ses chances de repêcher un gars comme Alexis Lafrenière, Quinton Byfield, Tim Stutzle ou Jamie Drysdale.

Il veut continuer de bâtir un club pour espérer ne pas rater les séries un quatrième printemps de suite en 2021.

Et Geoff Molson achète ce plan, semble-t-il.

Tout ça m’amène à une autre question : Quel joueur le CH compte-t-il repêcher en juin prochain s’il parle aussi loin que le 9e ou le 10e rang?

Selon une excellente source, Trevor Timmins est récemment tombé en amour avec le gardien de but russe Yaroslav Askarov.

Un gardien de but, me direz-vous?

Et j’ai dit la même chose à ma source.

Reste qu’elle est certaine à 100 % de son info.

Puisque Askarov est classé près du 10e échelon sur la plupart des mock drafts – un fait rare au cours des dernières années chez un gardien de but -, le CH est donc à l’aise avec son push actuel vers les playoffs. Après Lafrenière, il y aurait plusieurs hommes de hockey chez le Canadien qui classeraient Askarov #2.

Qui est-il donc, ce Yaroslav Askarov?

(Crédit: YouTube.com)

Un gardien de but de 17 ans qui célébrera son 18e anniversaire quelques jours avant le repêchage. Il mesure déjà 6’3 et il a été développé par l’Avangard Omsk. Il évolue toutefois désormais avec l’organisation du puissant SKA St.Petersburg. Il a joué un match dans la KHL et 17 autres dans la VHL cette saison, affichant d’impressionnantes statistiques.

The Hockey News le qualifie d’ailleurs de prochaine superstar et du gardien de but le plus prometteur depuis Carey Price.

Mais pourquoi un gardien de but?

1. Le Canadien a (enfin) réalisé que repêcher en fonction de la position d’un joueur n’est pas une bonne stratégie. On le voit avec Jesperi Kotkaniemi présentement. Il se passe généralement plusieurs années avant qu’un espoir repêché puisse avoir un impact important avec l’équipe (lorsqu’il parvient à en avoir un). Selon le CH, Askarov risque d’être le meilleur joueur disponible lorsque Trevor Timmins s’amènera au micro en juin et si c’est le cas, le CH ne se privera pas de le sélectionner.

2. On croit chez le CH que Primeau sera peut-être prêt à devenir #1 dans 3 ou 4 ans et qu’à ce moment-là, Price sera prêt à lui céder sa place (à un cap hit de 10,5 millions, mais bon). Or, Askarov ne sera pas prêt à jouer dans la LNH avant plusieurs années. Peut-être qu’il pourrait s’amener en Amérique du Nord vers 20 – 21 ans et jouer dans la LNH de façon régulière à 23 ou 24 ans? Sinon, peut-être souhaitera-t-il rester dans la KHL jusqu’à ce qu’il puisse jouer directement dans la LNH? Price sera alors possiblement à la retraite…

3. On ne croit pas beaucoup en Michael McNiven et Charlie Lindgren chez le Canadien.

4. On souhaite avoir plusieurs options devant le filet et on considère encore que bâtir alentour d’un bon gardien est un must dans la LNH.


5. On voit Yaroslav Askarov comme on voyait Carey Price en 2005. Force est d’admettre que repêcher Carey Price s’est tout de même avéré positif… pas mal plus que plusieurs autres sélections de première ronde depuis.

6. Peut-être qu’on commence aussi à évaluer l’option d’échanger Carey Price? On ne m’en a pas parlé… mais je me suis posé tout de même la question.

Mais… comment réagira la foule du Centre Bell si Trevor Timmins prononce le nom d’un gardien de but russe et non celui d’un bon attaquant ou d’un excellent défenseur gaucher le soir du repêchage?

Ce serait toute une surprise… et certains ne le verraient certes pas comme une belle surprise! Pensez à cette femme qui n’avait pas vu venir la sélection de Jesperi Kotkaniemi il y a deux ans

Nous ne sommes qu’au début du mois de février et bien des choses peuvent se passer d’ici la mi-juin. Reste qu’en date d’aujourd’hui, Yaroslav Askarov est très apprécié par le département de recrutement de l’équipe et que ça affecte certaines décisions prises présentement.

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