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Le Canadien doit sortir Max Pacioretty de cette chaleur

Si votre mémoire ne fait pas défaut, le départ de Jason Spezza doit encore se retrouver dans vos souvenirs. Avant de quitter Ottawa, où il a joué pendant 11 ans, pour s’en aller vers Dallas, sa fin de parcours ressemblait au dossier Max Pacioretty.

Pendant que deux formations se bagarrent pour le trophée ultime, Marc Bergevin, lui, est en train d’enlever et replacer des pions plus « forts » sur son échiquier. Des mouvements comme Dominique Ducharme ou Joël Bouchard ont séduit la plupart des amateurs bleu-blanc-rouge. La prolongation d’Antti Niemi a également plu à quelques personnes, mais bon, il n’en demeure pas moins que le produit sur la glace n’a pas encore été amélioré.

Le repêchage s’en vient, le Canadien a entre les mains le troisième choix au total, la période accordée pour embaucher des agents libres arrive également rapidement. Le GM et son groupe se doivent d’avoir un plan clair et précis, on le sait tous. Pis, je le répète pour une xième fois : Marc Bergevin a les mains liées et il doit faire un coup d’éclat pour tenter de replacer le navire (pris sur un rocher). Il devra prendre des décisions importantes, qui pourraient en faire sourciller quelques-uns… Comme de passer son capitaine, Max Pacioretty, dans une transaction.

C’est à ce moment que monsieur Alain Sanscartier débarque. L’homme qui suit les Sénateurs d’Ottawa croit que, tout comme Jason Spezza à l’époque, il est temps pour le 67 d’aller voir ailleurs. Pour Sanscartier, la meilleure solution pour la carrière du capitaine serait une séparation à l’amiable. Il deviendra un agent libre à la suite de la campagne 2018-19, donc Bergevin et lui sont peut-être mieux de s’entendre au sujet de son futur. Et celui-ci passe peut-être par une transaction.

Pour ce choix de 1re ronde, 22e au total lors de la séance de sélection de 2007, sortir de ce milieu, le fait de se libérer du regard des autres, de cette chaleur au quotidien, et de croiser un autre environnement que celui de Montréal sera ultra bénéfique dans la recherche d’un plaisir perdu en cours de route. Un plaisir qui ne pourra être retrouvé malgré cette pause de plusieurs mois d’inactivité, là où l’expression se retrouver dans un « no man’s land » semble de plus en plus coller à la peau de celui-ci. – Sanscartier

Le libérer de cette chaleur, Sanscartier n’a pas tort…

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