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Le Canadien a dit non à Martin St-Louis à deux reprises lorsqu’il était joueur

Énormément de choses ont été dites durant la conférence de presse de Martin St-Louis, Jeff Gorton et Kent Hughes hier. Et il s’est également écrit énormément de choses à son égard – la très grande majorité extrêmement positives – depuis sa nomination…

Le segment d’un texte de Jonathan Bernier paru hier dans le Journal de Montréal nous rappelle que Martin St-Louis s’est fait dire non à deux reprises par le Canadien lorsqu’il était encore un joueur de hockey.

Bernier, qui s’est entretenu avec Normand, le père de Martin qui est aussi un grand fan du Canadien depuis son enfance, a écrit que l’offre de Kent Hughes réparait en quelque sorte certaines injustices du passé.

« Deux fois, il aurait pu jouer pour le Canadien. Chaque fois, il n’a pas été pris. Quand il a fini l’université, il s’était présenté à l’équipe. Tout ce qu’il voulait, c’était aller dans la Ligue américaine pour montrer ce qu’il savait faire. Ils ont dit non, a-t-il souligné. Quelques années plus tard, quand les Flames l’ont placé au ballottage, le Canadien a passé son tour parce qu’il voulait se grossir. » – Normand St-Louis, papa de Martin

Après avoir porté les couleurs de l’Université du Vermont durant quatre saisons (au lieu de jouer dans la LHJMQ), Martin St-Louis est venu cogner à la porte de l’organisation montréalaise en 1997.

À l’instar de David Desharnais 10 ans plus tard, St-Louis ne demandait qu’un contrat lui permettant d’aller jouer dans la Ligue américaine… un contrat qui n’aurait pas vraiment rien changé financièrement pour le CH.

Mais contrairement à Desharnais, le Canadien a dit non à St-Louis et son agent de l’époque (était-ce déjà Kent Hughes?)…

Le DG de l’époque était alors Réjean Houle. Il n’a pas cru bon d’offrir un petit contrat au petit St-Louis, un gars de 5’8… qui allait finalement disputer 1134 matchs et récolter 1033 points dans la LNH. En plus de remporter une Coupe Stanley, deux trophées Art-Ross, trois Lady-Bing, une médaille d’or olympique et un Ted-Lindsay…

C’est finalement dans l’organisation des Flames que St-Louis a fait ses débuts dans la LNH.

St-Louis a brûlé la AHL, mais il a eu de la difficulté à bien faire sa place chez les pros. Il faut dire qu’avant les années 2000, il n’y avait vraiment pas beaucoup de place pour les petits attaquants, aussi talentueux puissent-ils être…

Les Flames l’ont même placé au ballottage durant ces deux années… et personne ne l’a réclamé.  Le Canadien (encore Réjean Houle) a donc dit non à St-Louis deux fois.

St-Louis a finalement trouvé son eldorado à Tampa, Floride, là où sa carrière a vraiment pu prendre son envol.

Hier, St-Louis est entré chez le Canadien par la grande porte : celle d’entraîneur-chef. Pour combien de temps y sera-t-il et quel succès y obtiendra-t-il? Seule l’histoire le dira.

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