Pour faire un bon bout de chemin en séries, un club doit avoir des joueurs qui jouent au-delà de la valeur de leur contrat. C’est un principe que les différents dirigeants de la LNH connaissent.
Le Canadien s’est placé en position d’y arriver un jour puisque Nick Suzuki, Cole Caufield et Juraj Slafkovsky gagneront tous moins de 8M$ chacun par année à long terme.
Et avec le plafond qui va monter, cela pourrait aider la Flanelle.
Nick Suzuki, dans les faits, est déjà une aubaine. Mike Matheson aussi, mais il sera agent libre dans deux ans, soit avant que la fenêtre de Coupe Stanley du CH ne s’ouvre.
Vous souvenez-vous de l’époque où le contrat de 7.875 M$ par année de Suzuki n’était pas une aubaine, mais bien un boulet aux yeux de Dom Luszczyszyn? Le spécialiste de The Athletic a vu cet aspect-là de son analyse statistique mal vieillir depuis quelques années.
Mais cela ne veut pas dire pour autant que le CH n’a plus sa place dans son classement des pires contrats de la ligue.
Dans les dernières heures, Dom Luszczyszyn (The Athletic) a publié son top-10 des pires contrats du moment dans la LNH. Et parmi les cinq mentions honorables, on y retrouve Josh Anderson et Brendan Gallagher, deux gars qui font de plus en plus jaser.
@TonyMarinaro aimerait que Martin St-Louis soit peut-être plus sévère envers Josh Anderson et Brendan Gallagher, compte tenu de leurs contre-performances. Segment: https://t.co/jdk22fkWeU #brendangallagher #joshanderson #montrealcanadiens #canadiensdemontreal #laraquegonzalez pic.twitter.com/VYhspG9kDB
— BPM Sports (@BPMSportsRadio) February 20, 2024
Kings Capitals n’est pas à Montréal.
Évidemment, on sait qu’un des aspects empêchant le CH de progresser, c’est les vilains contrats. Et présentement, le CH en a trois qui sortent du lot plus que les autres : Gallagher, Josh Anderson et Carey Price.
Comme Price (10.5 M$ par année pour encore deux ans) est sur la LTIR, il fait moins mal, mais il est quand même dans les pattes.
Rappelons que les deux attaquants gagnent 6.5 M$ par année (Gallagher) et 5.5 M$ par année (Anderson) pour encore trois ans. Ils ne sont pas en position d’être échangés, clairement.
Le CH laisse donc passer le temps pour qu’un jour, une décision soit plus facile à prendre. Que ce soit un rachat, une transaction, la liste des blessés à long terme ou autre, plus le contrat est petit, moins la décision a de l’impact à long terme.
Dans 12 mois, quand le plafond aura (encore) monté, que le temps se sera un peu plus écoulé et que d’autres contrats viendront à échéance à Montréal, les ententes de Gallagher et Anderson auront l’air moins pire. J’ai bien dit «auront l’air» moins pire.