Le Canadien a besoin d’obtenir un attaquant qui peut gagner le Calder

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Lors du dernier repêchage, le Canadien de Montréal a repêché David Reinbacher dans un «repêchage d’attaquants» et ça a fâché bien des gens.

De mon côté, parce que je crois que les défensives gagnent des championnats, que j’adore ce que le CH fait et (surtout) que j’adore le profil du jeune, c’était mon choix si le club n’arrivait pas à monter dans le top-4. Je ne m’en suis jamais caché.

Avec tous les jeunes qui poussent à la ligne bleue, le CH a les moyens d’avoir une défensive indestructible dans quelques années.

Mais est-ce que cela veut dire pour autant que je ne souhaite pas voir le Canadien obtenir du talent à l’attaque? Bien sûr que non puisque pour gagner, marquer des buts est aussi important.

Et quand on voit que mon collègue Tony Patoine a classé Owen Beck comme deuxième meilleur espoir chez les attaquants de la Flanelle, on voit qu’il manque un peu de punch. J’aime beaucoup Beck, mais il n’est pas un dynamo offensif, disons.

Dans le fond, il est dommage de constater que le Canadien n’a pas ce gros joueur offensif-là qui peut, par exemple, gagner le Calder. J’aimerais donc voir le CH mettre la main sur un gars qui peut ramener le trophée de recrue de l’année au Québec.

À ce point-ci, la banque d’espoirs du Canadien déborde et c’est une bonne chose. Ceci dit, viendra un temps où la quantité devra faire place à la qualité chez les espoirs de premier plan.

Et ça, la direction du CH le sait.

Attention : je ne dis pas que les espoirs du CH ne sont pas de qualité. Mais ce que je dis, c’est que le CH n’a pas de Connor Bedard, de Logan Cooley, d’Adam Fantilli ou de Leo Carlsson.

Et ne me parlez pas de Matvei Michkov. Je ne veux pas du talent à tout prix et je ne suis pas un fan du Russe.

Mais ce qui est bien, c’est que le Canadien a le temps d’aller chercher un gars qui va permettre au CH d’ajouter du talent qui va pouvoir jouer sur le top-6 avec des gars (notamment) comme Cole Caufield, Kirby Dach, Nick Suzuki et, espérons-le, Juraj Slafkovsky.

On peut y ajouter des noms comme Alex Newhook ou Joshua Roy, si on veut. On peut aussi ajouter Lias Andersson… ah pis non.

On sait que le Canadien peut bouger des jeunes de sa banque pour aller chercher du talent. Et comme Kent Hughes n’a jamais eu peur d’échanger des choix de premier tour, des feux d’artifice peuvent survenir.

Ça peut aussi passer, si le CH a une vilaine saison, par le repêchage.

Et comme je l’ai dit, le CH (qui ne veut pas forcément surpayer un agent libre) sait que ça prend du talent à l’attaque. C’est possiblement pourquoi Kent Hughes n’a pas voulu bouger pour Yaroslav Askarov : quand il le fera, ce sera pour un attaquant.

Rappelons que le CH s’est essayé sur Pierre-Luc Dubois et sur les choix #2 et #4 du dernier encan, comme nous le rappellent les gars du podcast Tellement Hockey, de Radio-Canada.

Je parle donc d’un gars qui peut gagner le Calder, mais vous comprenez que je veux dire un jeune attaquant. Ça ne me dérange pas si c’est un gars qui a déjà une centaine de matchs sous la cravate dans le circuit Bettman : tant qu’il est jeune et qu’il peut dynamiser le top-6 à l’avant.

Si Kent Hughes se trouve un autre jeune «qui va aimer le coach» pour s’ajouter au groupe, ça aidera. Et comme il a les ressources pour bouger, il ne lui reste qu’à trouver sa cible et à avoir un bon timing.