Un club qui reconstruit aime bien avoir les mains pleines pour pouvoir faire des transactions. Et disons qu’en ce moment, on peut dire que Kent Hughes a les mains assez pleines.
Prenons la banque de défenseurs. Mike Matheson et David Savard (qui pourrait être le prochain à quitter) sont les vétérans. Mais parmi les jeunes, il y a aussi de nombreux gars qui voudront faire leur place à long terme.
Par exemple?
Kaiden Guhle, Jordan Harris, Arber Xhekaj, Johnathan Kovacevic (considérons-le comme un jeune pour les besoins de la cause), Jayden Struble, Justin Barron, Logan Mailloux, William Trudeau, Mattias Norlinder (ou pas), David Reinbacher, Lane Hutson, Adam Engstrom, Bogdan Konyushkov…
Bref, il y a du monde à la messe.
Le DG l’a déjà dit récemment : il sait qu’il va devoir échanger des jeunes défenseurs pour du renfort à l’attaque. Le Canadien a besoin d’aide dans le top-6 et il n’y a – évidemment – pas assez de place pour tout le monde à la ligne bleue.
Mais il n’y a pas que des défenseurs qui peuvent être échangés : des choix aussi.
Avant d’envoyer Sean Monahan à Winnipeg, le Canadien avait 11 choix en vue du prochain encan. Mais maintenant, on constate que la Flanelle a 12 choix pour le mois de juin 2024.
Rien de moins.
On parle de deux choix de premier tour, de troisième tour et de cinquième tour. Kent Hughes a aussi trois droits de parole parmi les 32 derniers du repêchage, ce qui est… intéressant?
L’année suivante? Deux choix par ronde de la première à la quatrième. Ce sont de gros atouts puisque de parler huit fois dans les quatre premières rondes, c’est quelque chose.
Notons que si Winnipeg gagne la Coupe en 2024, le CH aura un troisième choix en 2027. Il aura aussi le 32e droit de parole de la séance 2024, ce qui n’est pas optimal. Le CH doit souhaiter ne pas voir les Jets atteindre le carré d’as.
Donc oui, Hughes a le matériel pour aller chercher un autre Kirby Dach ou un autre Alex Newhook. Que fera-t-il? Ça reste à voir.