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L’avenir de Marc Bergevin (comme DG, président ou ailleurs) fait encore jaser

On dit souvent qu’on ne veut pas laisser un dirigeant travailler avec une seule année de contrat. Pourquoi? Pour le rendre imputable de ses actions (soit éviter de le voir saboter l’équipe en sachant qu’il veut s’en aller) et pour lui éviter du stress s’il veut rester. Après tout, laisser travailler un gars dans l’inconnu, ce n’est pas la définition d’un vote de confiance.

Dans le cas de Marc Bergevin, on se doute bien que c’est lui qui ne veut pas poser encre sur papier, lui dont le contrat viendra à échéance dans moins de 12 mois. Tout porte à croire que Geoff Molson veut conserver les services de son expérimenté homme de confiance, mais que ce dernier attend – comme il l’a confirmé hier en conférence de presse.

Attend quoi? Votre réponse vaut la mienne, mais on peut croire qu’il veut attendre de voir s’il aura envie de continuer d’évoluer dans la pression montréalaise.

Est-ce qu’il faut être inquiet de voir le DG travailler avec un an de contrat au niveau de l’imputabilité? La réponse est non. Après tout, il a scrappé ses vacances pour s’occuper du dossier de KK en appelant tout le monde dans la ligue. S’il n’avait pas voulu s’en occuper, il aurait simplement accepté l’offre et aurait mis son successeur dans le trouble.

Mais il a toujours dit vouloir laisser le Canadien en santé quand il partira et il a aussi affirmé qu’il va honorer sa dernière année de contrat. La semaine dernière en est une belle preuve.

Renaud Lavoie, de son côté, est persuadé que Marc Bergevin n’est pas un homme sur son départ. Il croit que son coeur est encore à Montréal et que la dernière semaine le démontre.

L’informateur de TVA Sports a l’impression que ça va brasser sous peu, que des détails sortiront sous peu en lien avec la possible offre de contrat de trois ans qui serait présentement sur sa table.

Il est clair que si ça ne brasse pas, les questions seront nombreuses.

D’ici deux semaines, on va en entendre parler beaucoup. Je pense qu’on est rendus à un point critique, si tu veux, à la croisée des chemins.

Mon impression est que d’ici le tournoi de golf des Canadiens dans deux semaines, il faut qu’il se passe quelque chose. – Renaud Lavoie

Il est important de mentionner que si le DG du CH ne revient pas dans ses fonctions, il a d’autres options. Ce n’est pas simplement son poste actuel ou rien du tout.

Voici, en gros, ce qu’il peut faire s’il ne reste pas DG du CH.

  1. Changer de vie et quitter le monde du hockey. Je n’y crois pas du tout, mais c’est une possibilité.
  2. Prendre une pause après 10 ans sous pression.
  3. Aller travailler ailleurs dans la LNH comme adjoint, DG ou président des opérations hockey.
  4. Pousser Geoff Molson à créer un poste de président des opérations hockey à Montréal et se trouver un DG pour l’épauler.

L’option #4 est une option à laquelle je crois de plus en plus. Après tout, Bergevin n’est pas forcément un gars qui veut quitter le Canadien, mais il veut possiblement arrêter d’être sous les feux de la rampe à ce point-là.

Et c’est pour ça qu’un poste de président des opérations hockey pourrait lui permettre d’être encore à Montréal (comme le pense Renaud Lavoie) sans avoir le même rôle.

Je pense qu’il a géré encore une fois au cours des dernières heures comme un directeur général qui a à coeur son équipe et qui pense à une chose, à l’avenir.

S’il pense à l’avenir, c’est qu’il pense qu’il fait partie de l’avenir. – Renaud Lavoie

De son côté, tel qu’affirmé au 91.9 Sports, Yvon Pedneault pense que le poste de président serait fait pour lui. Il pourrait continuer d’avoir un rôle décisionnel, mais ne serait pas forcément dans le day to day. Il pourrait superviser son dauphin et s’enlever de la pression en même temps.

Le journaliste a aussi affirmé dans sa chronique qu’il croit que Bergevin pourrait être du genre à vouloir gravir les échelons chez le CH tout en continuant de répondre qu’à Geoff Molson (puisque France Margaret Bélanger n’est pas présidente des opérations hockey, mais bien du Groupe CH) du même coup.

Notons que les noms de Martin Lapointe (que nous avons déjà lié au poste de DG du Canadien si Marc Bergevin devait quitter) et celui de Scott Mellanby pourraient circuler pour prendre la place de Bergevin. Le premier, qui a signé une prolongation de contrat avec le CH pas plus tard que cette année, est directeur du personnel des joueurs et directeur du recrutement amateur tandis que le second est l’adjoint de Bergevin.

Oui, Marc Bergevin fait jaser en ne signant pas de contrat. Reste à voir comment le tout va se terminer.

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