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La valeur potentielle de Jack Eichel a été décortiquée

Si les partisans du Canadien de Montréal sont tannés de voir un club moribond se présenter sur la patinoire depuis environ cinq ans, imaginez le sentiment des fanatiques des Sabres de Buffalo. Jadis, cette équipe était guidée par Chris Drury et Daniel Brière comme co-capitaine, et elle connaissait du succès, mais depuis leur départ vers d’autres cieux, on a vu une fondation bien établie se détériorer. Avant son départ vers Saint-Louis, Ryan O’Reilly ne s’était pas privé pour préciser que cette ambiance épuisait son amour du hockey. Plus récemment, Jack Eichel et Rasmus Ristolainen ont vivement étalé leur mécontentement au sujet de la formation des Sabres de Buffalo.

Il est certes l’un des meilleurs joueurs du circuit.
(Crédit: Capture d’écran YouTube)

À partir de ces données, Dan Rosen du NHL.com s’est demandé quel serait le prix demander par Jason Botterill pour Jack Eichel, son capitaine. Eichel est non seulement celui qui arbore la lettre de noblesse de ce clan, mais il est également l’un des meilleurs jeunes joueurs du circuit Bettman. Repêché tout juste derrière un certain Connor McDavid lors de l’encan de 2015, Eichel a démontré une progression constante depuis son entrée chez les grands. La maturité qu’il a cumulée comme joueur et comme individu lui a permis de marquer 36 buts et de récolter un total de 78 points en 68 rencontres cette année.

Donc, à partir de là, Rosen s’est demandé combien ça pourrait coûter à un directeur général afin d’obtenir les services d’un joueur de cette trempe. Un calcul simple me donne la réponse suivante : deux bras et deux jambes. Ou, en langage hockey, ça pourrait coûter aussi cher que ça : des choix de repêchage élevés, de bons espoirs et au moins un joueur de haut niveau. Ayoye!

Oui, à long terme, ça pourrait revigorer cette équipe, mais ça ne cadre pas avec le désir profond de Botterill, soit d’amener du renfort dans l’immédiat afin de donner des outils supplémentaires. Le DG a clairement indiqué, lors d’un récent entretien, son souhait de se présenter sur le marché des agents libres et/ou des transactions avec agressivité. Il veut redorer le blason de cette concession, qui a déjà connu un certain succès entre 2005 et 2007.

Bref, qui serait prêt à payer le prix pour ce prodige de 23 ans, qui empoche en moyenne 10 millions de dollars par campagne (jusqu’au 1er juillet 2026)?

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