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La troisième fois a été la bonne pour Miguël Tourigny

Encore une fois cette saison, les critiques se sont fait entendre par rapport au fait que le Canadien n’a pas repêché beaucoup de Québécois ou, du moins, de gars de la LHJMQ. Pour ma part, je fais partie de ceux qui préfèrent que le Canadien prenne le meilleur joueur disponible, peu importe sa nationalité. Je suis tout de même en mesure de comprendre ceux qui veulent voir les Québécois se faire donner une chance dans la grande ligue et qui considèrent que Montréal est le meilleur endroit pour le faire.

À la limite, je suis même un peu d’accord lorsqu’on arrive aux rondes plus tardives. En sixième ou septième ronde, pourquoi ne pas prendre un jeune d’ici et lui laisser une chance. De toute façon, rendu à ce rang, c’est pratiquement un jeu de hasard.

C’est pourquoi j’ai bien aimé la sélection de Miguël Tourigny.

On s’entend, le petit défenseur ne l’a pas eu facile au cours des dernières années. Il s’est fait ignorer deux années consécutives, avant de finalement entendre son nom être appelé en septième ronde cette année.

Et oui, je comprends, il est relativement âgé pour un choix au repêchage. Mais en même temps, ça veut simplement dire que l’organisation du Tricolore a eu plus de temps pour l’épier et pour apprendre à le connaître. Et malgré le fait qu’il a 20 ans (et qu’il mesure 5 pieds 8 pouces), il a réussi à convaincre le Tricolore d’utiliser un choix pour le prendre.

Je pense que ça en dit beaucoup sur le jeune homme, sur son étique de travail et sur sa passion. À sa taille, Tourigny a fort probablement dû être confronté à des obstacles tout au cours de son parcours de hockeyeur. Il n’a tout de même jamais abandonné.

Et ce qui est intéressant, c’est que si un entraîneur-chef dans la LNH peut comprendre un tel parcours, c’est bien Martin St-Louis.

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