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La réalité concernant Patrick Roy

Ici, dans la province de Québec, lorsqu’un poste d’entraîneur-chef se libère au sein de la Ligue nationale, le nom de Patrick Roy se ramasse aussitôt au sommet de la liste. C’est de même parce que c’est de même pis c’est ben correct!

Au moment de composer ces quelques lignes, le poste de pilote en chef est vacant chez les Sénateurs d’Ottawa, qui sont guidés de façon intérimaire par Jacques Martin… un monsieur de 71 ans qui sort d’un conte préhistorique.

Martin devrait tenir les cordons pour le restant du calendrier 2023-24, mais aussitôt celui-ci conclu, un nouveau caporal viendra prendre le relai afin de relancer une formation anémique. À partir de là, le nom qui fait la une à travers le Québec, c’est (encore) celui du Roy Patrick.

Je répète que le nom de l’ancien numéro 33 tue la une au Québec, mais ailleurs, que ce soit le reste du Canada ou aux États-Unis, son nom se retrouve plutôt à la queue.

Jean-François Plante a d’ailleurs partagé un tweet sur la plateforme Twitter/X précisant que les journalistes spécialisés dans le hockey n’avaient aucune considération pour Patrick Roy et Benoît Groulx.

Si Plante s’est insurgé ainsi, c’est à cause d’une rubrique publiée de la plume de Frank Seravalli, qui a rédigé un Top-5 des entraîneurs potentiels pour le poste qui sera libre le printemps prochain.

Pour Seravalli, John Gruden, Jay Woodcroft, Dean Evason, Claude Julien (non… svp) et Chris Kelly se retrouvent tous devant le menton et le nez de Patrick Roy.

D’ailleurs, le journaliste de dailyfaceoff a rétorqué poliment sous la publication de Plante :

«Pour moi, JF, c’est un pur jeu de correspondance de personnalité. Staios est un gars réservé. On ne sait pas encore qui sera le prochain GM… Mais j’ai du mal à voir Roy et Staios s’intégrer. Des opposés totaux. C’est pourquoi je ne l’ai pas inclus. Selon moi, Groulx a vraiment pesé sur les gens de Syracuse.»

En tout cas, une chose demeure certaine, les propos de Seravalli se tiennent totalement. Rappelons toutefois que Michel Bergeron est persuadé que Patrick Roy demeure l’homme de la situation avec le «support» de Jacques Martin comme adjoint spécial.

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