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La planète hockey pleure Tony Esposito

Triste nouvelle en cette fin de journée, le légendaire gardien de but des Blackhawks Tony Esposito a rendu l’âme à 78 ans à la suite d’une bataille contre le cancer. Les Blackhawks ont confirmé la nouvelle via leur compte Twitter.

Les plus connaisseurs sauront qu’Esposito a en fait commencé sa carrière dans l’uniforme du Canadien de Montréal en 1968-1969. Il ne resta que l’instant de 13 parties avec le Tricolore avant de passer aux Blackhwaks, avec lesquels il jouera le reste de sa glorieuse carrière.

D’ailleurs, dès la saison suivante, en 1969-1970, Esposito remporte le trophée Calder, remis à la recrue par excellence dans la LNH, ainsi que le trophée Vézina, honneur destiné au meilleur gardien. Il remportera ce dernier trophée à deux autres reprises au cours de sa carrière, soit en 1971-1972 ainsi qu’en 1973-1974.

Esposito a également participé à la Série du Siècle de 1972, en plus de représenter le Canada lors de la Coupe du monde de 1977. Quelques années plus tard, ayant obtenu la double nationalité, il représentait les États-Unis lors de la Coupe Canada en 1981. Esposito n’a jamais réussi à remporter la Coupe Stanley.

Le cerbère a pris sa retraite en 1984, avant de faire son entrée au Temple de la Renommée du Hockey en 1988 où il rejoint son frère, Phil Esposito qui y avait été admis en 1984.

Sur un ton plus personnel, je dois avouer ne jamais avoir vu jouer Tony Esposito. Mais je n’ai pas besoin de l’avoir vu jouer pour comprendre l’importance qu’il a eue dans le monde du hockey.

Il est l’un des premiers à avoir pratiqué le style papillon, qui est aujourd’hui la norme dans la LNH.

Il a été une source d’inspiration pour plusieurs jeunes gardiens qui ont eux aussi atteint la LNH par la suite.

Et son nom restera à tout jamais marqué dans l’histoire du hockey.

Je joins évidemment ma voix à celle de tous mes collègues, sur cette page et ailleurs dans le monde du sport, pour souhaiter mes plus sincères condoléances à la famille Esposito et à tous ceux qui ont eu la chance de côtoyer la légende qu’était Tony Esposito.

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