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La place de Québec dans le débat de l’avenir des Coyotes est (trop) mince

Comme vous le savez sans doute, les Coyotes de l’Arizona viennent de recevoir un gros coup suite à la défaite référendaire d’hier. Les gens impliqués auprès des Coyotes sont présentements détruits.

On peut les comprendre : ça sonne sûrement le glas des Coyotes en Arizona.

Ce qui attend la franchise sera déterminé par notre propriétaire et la LNH dans les prochaines semaines. – Xavier Gutierrez, président des Coyotes

On se doudait bien que l’avenir du club était précaire, mais maintenant, il l’est plus que jamais. On ne sait pas ce qui peut garder le club à Tempe pour la suite des choses et un déménagement est pleinement à prévoir.

Est-ce que ce sera dès cet été? Est-ce que les Coyotes peuvent encore jouer dans la maison des Sun Devils (NCAA) en sachant que le plan de l’Arizona est présentement sur le respirateur artificiel?

Si les Coyotes voulaient savoir quel allait être le résultat du référendum, ils auraient pu appeler au Québec, là les référendums sont historiquement gagnés par le camp du non.

Et tant qu’à appeler au Québec, ils pourraient en profiter pour voir si le Centre Vidéotron est disponible.

Après tout, on sait qu’on parle beaucoup de Québec ces temps-ci, mais le contraste est fou. En voyant 18 000 personnes se pointer aux matchs des Remparts, on voit que c’est un marché de hockey.

Mais on sait que Gary Bettman ne le voit pas comme un marché de la LNH. À ses yeux, ce n’est pas assez gros au niveau financier pour faire un retour dans la LNH en 2023. Ça ne risque donc pas d’être à Québec que ça va se passer.

Le seul scénario où ça pourrait avoir lieu, c’est si la LNH voulait garder Houston comme marché d’expansion en raison des frais d’entrée dans la LNH. Mais ne retenez pas votre souffle.

Après tout, la LNH n’a pas de projet d’expansion en vue et le problème en Arizona est maintenant, pas dans 10 ans.

S’il faut trouver une solution à court terme, je m’attends pleinement à ce que ce soit la ville du Texas qui soit la solution. C’est ce qui est le plus logique en ce moment pour la LNH.

Et Kevin Weekes semble y croire, lui aussi.

Avec les quatre équipes en finale de conférence qui sont du Sud (dont les Stars de Dallas, aussi au Texas), Bettman y verra sûrement du momentum pour y installer un autre club.

Sinon, est-ce que Kansas City peut être une option? Sûrement avant Québec, en tout cas. C’est dommage, mais c’est ainsi.

C’est dommage parce que la ville de Québec et Patrick Roy, en raison du succès des Remparts en ce moment, semblent avoir le vent dans les voiles quant à un retour potentiel dans la LNH.

Mais il est aussi possible que les deux ne reçoivent jamais l’appel. À moins d’un revirement de situation aussi rapide que celui de Winnipeg en 2011, je ne crois malheureusement pas que cela arrivera.

Vous savez quoi?

Je ne serais pas étonné que Gary Bettman décide de donner les Coyotes à Houston avant de quand même continuer de pousser pour qu’un bel aréna soit construit en Arizona pour y installer des Coyotes 2.0, un jour, de la bonne façon.

Pour la LNH, la soirée d’hier est une très mauvaise nouvelle. Après tout, cela fait en sorte que si les Coyotes jouent un autre match dans un aréna de la NCAA, ça va chialer.

Et avec raison.

Prolongation

– Quel est l’impact du référendum sur la suite de la carrière d’Auston Matthews?

– Une pensée pour André Tourigny, qui vit sûrement d’incertitude en ce moment.

– Shea Weber vient-il de manquer sa chance de revenir au Québec?

– Ouch.

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