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La masse salariale du Canadien amputée de 1.132 M$ en 2022-23 (en raison des bonis des jeunes)

L’an prochain, la masse salariale de la LNH va monter d’un million de dollars. Au lieu de pouvoir dépenser 81.5 M$, comme cette année, les clubs pourront aller jusqu’à 82.5 M$ en 2022-2023.

C’est seulement quand les contrecoups de la pandémie seront terminés que la hausse sera plus significative.

Pour le Canadien, un club pris à la gorge financièrement, c’est évidemment une bonne nouvelle. Ce n’est pas suffisant, on le sait, mais c’est mieux qu’une claque sua yeule, comme on dit.

Mais le problème du CH, c’est que plusieurs dépenses s’ajoutent au payroll, question de s’assurer que John Sedgwick n’ait vraiment aucun répit pour tenter de faire en sorte que ses patrons pourront se conformer au plafond l’an prochain.

Parmi les dépenses qui s’ajoutent, on note les bonis offerts aux jeunes.

Nick Suzuki, Cole Caufield, Alexander Romanov et Jordan Harris se sont tous mérité des bonis inclus dans leur contrat. Au total, on parle d’un montant total de 1.132 M$, qui sera comptabilisé sur le cap de l’an prochain.

C’est donc dire que l’an prochain, le CH ne pourra pas dépenser 82.5 M$, mais bien 81.368 M$ quand on tient compte des bonis des jeunes joueurs. C’est moins que le 81.5 M$ de base de l’an dernier.

Mais ce ne sera pas le seul montant à tenir compte. Le dead money du rachat de Karl Alzner (contrat qui aurait pris fin cet été à la base) sera encore dans les livres pour deux ans à la hauteur de 833 333$ par année. On tombe donc à 80.53 millions de dollars à dépenser pour vrai.

Tout cela vient donc effacer l’impact de la hausse du plafond salarial pour le Canadien.

Ce qui n’aide pas, non plus, c’est l’incertitude des joueurs blessés et de la liste des blessés à long terme. Parce que leur salaire compte durant l’été, il faut être prudent et chaque sou compte.

Même si les clubs peuvent dépasser le plafond de 10 % durant la saison morte, il y a de nombreux gros contrats chez le Canadien et il faut en tenir compte. Ne vous demandez pas pourquoi le CH a tenté (et tentera encore) d’échanger Shea Weber à la dernière date limite.

Le problème, c’est qu’en ce moment, il y a trop de doutes chez le CH. Même des gars comme Jonathan Drouin et Paul Byron ne sont pas des certitudes en ce moment et la LTIR n’est pas une ressource parfaite et elle ne peut pas simplement être créditée de plusieurs gros contrats. Loader la liste n’est donc vraiment pas recommandé.

Et évidemment, chez les incertitudes, le dossier Carey Price vient en tête de liste. Ça va de soi, à ce point-ci.

Voilà pourquoi même un petit montant comme le 1.132 M$, qui semble anodin, viendra mettre des bâtons dans les roues de la direction. C’est aussi le fait d’accumuler du retard sur l’année suivante qui fait mal.

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