On est en droit de se poser quelques questions en ce moment, par exemple : est-ce que le Canadien de Montréal sera une meilleure formation après la crise? Dites-vous bien que peut-être, je dis bien peut-être, ce sera l’occasion de se débarrasser de certains clubs moribonds? Non? La Ligue nationale pourrait revenir plus forte si des clubs tombent en faillite à cause de la pandémie, selon Damien Cox. Ça, ce serait positif pour l’un et négatif pour l’autre.
Cette pandémie pourrait également faire diminuer le salaire des joueurs, donc ça pourrait faire baisser le risque financier de chacune des équipes. Par contre, les partisans qui ont moins de monnaie auront peur de se déplacer dans les amphithéâtres, en plus des commanditaires et des contrats de publicité qui disparaîtront. Tout ça fera mal au sport, très mal… ce qui nous permet de croire que certaines franchises pourraient être appelées à disparaître. Si le retour des fanatiques dans les arénas est prévu seulement lors de l’apparition d’un vaccin, ça pourrait certes sortir quelques équipes du portrait.
Actuellement, la Ligue nationale contient 31 équipes, avec une 32e qui s’en vient, mais cette ligue pourrait voir certaines formations quitter le plancher de danse. Il n’y a pas seulement qu’une équipe qui pourrait déclarer faillite, mais plusieurs. Il y a certes le partage des revenus au sein de la LNH, mais peut-être que ce ne sera pas suffisant pour certaines formations moins nanties que d’autres. On a vu des équipes paniquer un brin en limogeant rapidement des employés à salaire «moyen». Ces équipes ont même demandé à certains hauts salariés de diminuer leur salaire pour les aider à «survivre».
Rapidement, les équipes qui pourraient réellement se retrouver en danger demeurent les Sénateurs d’Ottawa, les Coyotes de l’Arizona, les Panthers de la Floride, les Islanders de New York et les Hurricanes de la Caroline. On peut même ajouter les Sabres, les Devils et les Predators dans le lot des clubs qui pourraient en arracher de plus en plus.
C’est triste tout ça, mais c’est une triste réalité.