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La LNH doit (beaucoup plus) miser sur les rivalités de division

On sait que la LNH aura besoin de quelques années afin de se remettre des pertes financières de la COVID-19. Et en marge de ce qui nous attend au cours des prochains mois, ça pourrait être encore plus long.

À mes yeux, il existe une solution simple : miser sur les rivalités de division.

En fait, il y a plusieurs raisons qui doivent expliquer pourquoi la LNH aurait avantage à faire en sorte que les clubs qui ont une rivalité naturelle en raison de la distance soient en mesure de s’affronter plus souvent.

Saviez-vous qu’au baseball, où il y a trois divisions de cinq clubs dans l’Américaine et dans la Nationale, tous les clubs ne s’affrontent pas chaque année? Les affrontements interligues ont lieu aux trois ans afin de faire en sorte que les équipes des mêmes ligues s’affrontent plus souvent.

En fait, un club affronte ses quatre rivaux de division 19 fois par année. C’est donc dire que sur 162 matchs, 76 d’entre eux (presque la moitié) sont contre des rivaux de division.

Est-ce que c’est beaucoup? Peut-être un peu, oui. Ceci dit, moi j’aime ça. Ça fait en sorte que les équipes contre qui tu te bats au classement, tu as la chance de les affronter assez régulièrement. Tu les affrontes en début de saison et le mois de septembre, qui est crucial pour la course aux séries, est rempli de duels de division.

Pourquoi la LNH ne s’en inspire pas? Pourquoi avoir seulement quatre matchs contre un rival de division?

Moi, j’ai bien aimé la division canadienne. Oui, j’aurais aimé voir le CH affronter d’autres clubs, mais je ne peux pas dire que j’étais tanné de voir les Maple Leafs, par exemple. C’est ainsi que tu crées des rivalités parce qu’une fois en séries, quand ça fait 17 fois que tu t’affrontes en cinq mois, tu veux t’arracher la tête. C’est bon pour le sport.

Je n’ai jamais compris pourquoi chaque équipe devait passer au Centre Bell dans une année. Affronter 32 fois les clubs de l’Ouest dans une saison, laissant ainsi 50 matchs seulement aux rivaux de l’Est, c’est illogique.

Est-ce obligatoire de voir les Coyotes, les Blues ou les Sharks une fois par année au Centre Bell?

Ma suggestion : enlever 16 matchs contre des clubs de l’Ouest et les donner aux rivaux de division. Ça donnerait deux matchs de plus contre Boston (que le CH n’a pas affronté depuis que la COVID-19 est dans nos vies…) ou des clubs du genre. Et sachez que les Bruins, ils auraient été au menu avant le mois de décembre si le CH les affrontait plus que quatre fois par année.

Le CH (tous les clubs, en fait) affronterait huit clubs de l’Ouest à domicile et huit à l’étranger. L’année d’après, on inverse, faisant en sorte que chaque club serait en ville aux deux ans. Et pour moi, ce serait plus logique.

Ainsi, la LNH miserait davantage sur ses rivalités, donnerait plus d’affrontements qui mettent le feu aux poudres, rendrait les affrontements contre l’Ouest encore plus magique (on serait plus content/excité d’affronter Dallas, par exemple, en raison de l’effet de rareté), limiterait le voyagement dans une année et je suis persuadé que cela ferait le bonheur des joueurs et des proprios, qui sauveraient de l’argent.

Pourquoi affronter Nashville plus souvent quand tu peux affronter Toronto plus souvent? Pour moi, il n’y a pas de débat : cessons de diluer les rivalités naturelles.

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