Kirby Dach : ses bonnes performances au camp lui attirent des éloges d’un peu partout

Quand Gary Bettman a annoncé le soir du repêchage que le Canadien avait fait l’acquisition du jeune Kirby Dach (et ce, quelques secondes après avoir annoncé le départ d’Alexander Romanov), on savait que c’était un gros pari de la part du CH. Après tout, Dach avait connu des difficultés lors de son passage avec les Blackhawks et malgré son potentiel, il y avait une grosse part d’incertitude quant à savoir s’il allait l’atteindre.

C’était surtout un gros vote de confiance à l’équipe de développement du Tricolore, qui a cependant connu des ratés dans les dernières années.

Évidemment, donc, plusieurs avaient hâte de le voir à l’œuvre au camp d’entraînement de l’équipe pour voir de quel bois il se chauffait. On savait qu’il avait quelques lacunes dans son jeu (des difficultés au cercle des mises en jeu et une mauvaise utilisation de son imposant gabarit), mais il a tout de même un talent indéniable.

Et jusqu’à maintenant, il est difficile de lui reprocher quoi que ce soit. Il est très solide depuis le début du camp et ses bonnes performances font en sorte qu’il se mérite des éloges (bien méritées) d’un peu partout.

Hier soir, par exemple, Brendan Gallagher l’a «comparé» à un jeune Ryan Getzlaf. Puis, aujourd’hui, ce fut au tour de Mathieu Perreault d’y aller d’une comparaison intéressante, alors qu’il a affirmé voir un peu de Jack Eichel dans le jeu de Dach.

Encore une fois, je crois bon de rappeler que ça ne veut pas dire que Dach deviendra un nouveau Getzlaf ou un nouveau Eichel. Ces comparaisons visent à parler de son style de jeu, et même si je crois que ce n’est pas forcément nécessaire de le comparer à des joueurs de cette trempe (comme j’en parlais dans un texte sur Adam Engström), ça donne une bonne idée de la façon dont il joue sur la glace.

Or, au-delà du fait qu’il est en mesure de mieux utiliser son gabarit (du moins, c’est le cas jusqu’à maintenant), l’amélioration la plus notoire dans son cas est fort probablement celle au cercle des mises en jeu. L’an dernier, il avait fini au dernier rang (et de loin) parmi tous les centres de la LNH à ce niveau, mais hier soir, il a gagné 60 % de ses duels. Il n’a pas affronté Patrice Bergeron, certes, mais ça demeure impressionnant.

Évidemment, il devra continuer de jouer de cette façon sur une base plus régulière avant de devenir un vrai deuxième centre dans la LNH, mais pour le moment, Dach est en train de prouver qu’il a ce qu’il faut pour le devenir. Comme le note Mathias Brunet, il faudra attendre de voir un plus grand échantillon (et ce, tant pour les mises en jeu que pour son jeu en général) avant de savoir exactement ce que le CH a entre les mains.

Mais par contre, le simple fait qu’il s’illustre au point de s’attirer des éloges d’un peu partout est déjà un signe très encourageant pour un joueur qui était un gros pari de la nouvelle administration du Tricolore. Et disons que ce ne sont pas Kent Hughes et Jeff Gorton, qui ont pris ce pari, qui vont s’en plaindre.

PLUS DE NOUVELLES