Il y a quelques saisons, les Kings de Los Angeles ont su ramener dans leur giron deux Coupes Stanley en trois ans. La victoire en 2014 a eue une saveur particulière pour eux car en première ronde, ils ont su combler un déficit de 3-0 face aux Sharks pour envoyer ceux-ci en vacances.
Depuis ce dernier championnat, tout ne va pas pour le mieux pour la concession de la Californie, qui a raté les séries deux fois en trois ans. Ces performances ont marqué la fin de Dean Lombardi et de Darryl Sutter aux commandes de l’équipe, au profit de Rob Blake et John Stevens.
Sur le blogue Puck Daddy, Ryan Lambert s’est posé une question très simple : est-ce que les Kings sont encore des prétendants aux grands honneurs?
Can the Los Angeles Kings still contend for the Stanley Cup? https://t.co/tmr4HUvg7P pic.twitter.com/ncRY9z2bFT
— Yahoo Sports NHL (@YahooSportsNHL) August 4, 2017
Lambert dresse une tendance de l’ère Sutter derrière le banc des Kings : ses joueurs étaient parmi les meilleurs pour les tentatives de lancer à 5 contre 5 et malgré tout, leur pourcentage de réussite dans cette situation était parmi les pires de la LNH également. Il note aussi que Sutter a pu compter sur plusieurs athlètes au sommet de leur carrière lorsqu’il a mis la main sur la Coupe Stanley.
Quant à l’an dernier, il considère que les Kings ont eu une part de malchance dans leurs insuccès, avec plusieurs joueurs qui ont tous eu une saison en-deçà des attentes, en plus du cerbère Jonathan Quick qui a manqué une grande partie de la saison en raison d’une blessure.
En fait, seuls deux attaquants ont fait frémir les cordages plus de 20 fois : Jeff Carter et Tanner Pearson.
En comparaison, pour les curieux : le CH a eu lui aussi deux joueurs avec 20 buts et plus : Max Pacioretty et Paul Byron.
Malgré cet aspect malchance qu’il soulève, Ryan Lambert n’est pas dans le camp des optimistes en ce qui concerne les Kings. Il souligne que leur seul mouvement d’importance fut l’embauche de Michael Cammalleri, mais qu’en plus, l’équipe est coincée avec 11 contrats totalisant plus de 53 millions $ sur la masse salariale jusqu’en 2019-2020, dont certains joueurs qui ont pris de l’âge, tels que Dustin Brown et Marian Gaborik.
Les Kings pourraient se débrouiller dans leur division, qui comptent les Oilers, les Flames et les Sharks. Comme Ryan Lambert le mentionne si bien en conclusion, il suffit que le vent soit du côté des Kings pour qu’ils soient de la danse printanière, mais John Stevens aura tout de même du pain sur la planche.